Therizinosaurus

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Le Therizinosaurus est un animal trompeur, et cette ambiguité est cultivée par Schleich qui a doté sa figurine de deux attributs habituellement réservés aux carnivores de la collection : des bras et une gueule articulée. Pourtant, on estime toujours que c'était essentiellement un herbivore, et ce malgré la présence d'un bec denté qui devait lui servir, occasionnellement, à consommer de petits lézards et d'autres créatures de taille similaire. Toujours est-il que cette figurine mérite ces attributs spécifiques puisqu'ils mettent en valeur ses deux caractéristiques les plus intéressantes : les gigantesques griffes des pattes antérieures, et sa gueule hybride.

La figurine est bien plus grande que ce que je pensais sur les photos du site officiel, et c'est une excellente chose ! De hauteur comparable à celle d'un Tyrannosaurus, il prend cependant moins de place, étant donné sa posture presque parfaitement verticale (et très stable, presque comme toujours chez Schleich).

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© Richard Dern

Le moulage est plutôt bon. Très détaillé, nervuré, laissant voir aussi bien les muscles que les plis de la peau de la bestiole, mais aussi quelques côtes. Il est, en revanche, beaucoup moins emplumé que ce que l'on pense aujourd’hui. D'ailleurs, le Therizinosaurus fait partie de ces dinosaures dont on ne sait que peu de choses sur son apparence réelle. Néanmoins, considérant que la figurine a été produite en 2013, elle me semble être une interprétation fidèle des connaissances du moment.

La peinture est satisfaisante. Un peu plus de détails auraient été appréciés sur la face ventrale, presqu'uniformément grise. Comme d'habitude, on notera cependant que, bien que ce domaine progresse ces derniers temps, il reste difficile de s'assurer de choix de couleurs réalistes. Mais rien ne jure ou ne semble surréaliste.

Cette figurine est un ajout important à ma collection. Le Therizinosaurus semble commencer a acquérir une certaine popularité puisque je le vois passer dans un nombre grandissant d'oeuvres culturelles. La saga Jurassic World: Evolution pourrait ne pas y être étrangère, mais c'est également un de mes animaux de compagnie préférés dans ARK: Survival Evolved. En plus de cette popularité, il faut reconnaître à cette figurine un charisme indéniable, mêlant craintes et curiosité. Enfin, est-ce là un lointain ancêtre ou cousin de nos paresseux modernes ? Ces griffes disproportionnées se retrouvent encore aujourd'hui chez ces espèces, il existe sans doute un lien : un "mystère" à percer, une quête vers le savoir, déclenchée par ce qui pourrait n'être vu que comme un jouet, alors qu'il pourrait plutôt s'agir d'un outil de pédagogie...

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© Richard Dern