Quetzalcoatlus Plane Ambush L’embuscade en avion du Quetzalcoatlus

© Rebrickable

Je n'avais pas spécialement prévu de me lancer dans la collection des LEGO® Jurassic World, à l'exception du 75936. Je trouvais que l'offre proposée n'était pas assez intéressante, trop orientée "jeunes constructeurs". Alors, quand j'ai reçu ce set en cadeau de mes parents pour Noël, j'étais content qu'ils aient choisi quelque chose que je n'avais pas prévu et qui soit pile dans ce que j'aime (LEGO® et Jurassic World), mais en même temps, j'étais sceptique.

Mes craintes se sont révélées infondées : on peut aussi s'amuser avec des "petits" sets (306 pièces ici) qu'avec des grands !

J'étais probablement focalisé sur le challenge, ces dernières années, plutôt que sur le fun. En réalité, il faut un peu des deux. Maintenant que j'ai réalisé des sets à plus de 2500 pièces (comme le 75936 ou, plus récemment, le magnifique 10283), je réalise que, parfois, construire un set plus raisonnable fait aussi beaucoup de bien.

© Richard Dern

Déjà parce que la construction est différente : on remarque tout de suite qu'on n'assemble pas un set de 300 pièces comme un set de 2000. L'échelle de travail n'est pas la même. Moins de pièces à chercher, on voit immédiatement ce que l'on construit, peu de mécanismes complexes. L'âge ciblé n'est pas le même.

Du coup, on construit vite et bien, et on arrive rapidement au résultat attendu : la construction est rapidement gratifiante, là où les sets plus gros se méritent. Ce sont vraiment deux sentiments complémentaires.

De plus, il s'agit ici de reproduire des éléments d'une scène du dernier film sorti en date : Jurassic World: Dominion, au cours de laquelle l'avion de Kayla Watts se fait attaquer par un Quetzalcoaltlus.

Le bec et les ailes du Quetz sont articulés - © Richard Dern

La figurine de ce dernier est aussi grande que l'avion. Son montage est très simple : on assemble des pièces déjà formées, exclusives au modèle (ailes, bec, corps). Mais la qualité LEGO étant ce qu'elle est, on a déjà l'impression d'avoir un vrai jouet dans les mains, avec sa personnalité.

© Richard Dern

Le montage de l'avion ne pose aucun problème, sinon que, parfois, on peut confondre certaines couleurs (brun et rouge). Les trois parties répétitives (ailes, moteurs et roues) ne sont pas assez longues pour s'ennuyer ou trouver leur montage roboratif.

La plus grosse difficulté, mais que je commence à bien maîtriser, c'est la pose des autocollants. Autrefois ma hantise, je me suis mis au défi de bien prendre mon temps pour les placer correctement, et force est de constater que j'ai plutôt bien réussi pour le coup. Pitié, n'allez pas voir les détails du 10283, c'était un entraînement...

© Richard Dern

On arrive très vite au bout du set, mais avec la satisfaction d'avoir rapidement donné forme à un objet qui, auparavant, n'était qu'un tas de pièces. Car, oui, pour ajouter un peu de difficulté, j'ai sorti toutes les pièces des sachets et je les ai mélangées avant de me lancer. J'ai quand même besoin d'un challenge, aussi petit soit-il...

L'avion se révèle plutôt robuste, considérant sa - relative petite - taille. Les ailerons arrières notamment sont plus solides qu'il n'y paraît, grâce à un assemblage simple mais efficace.

© Richard Dern

Une fois le tout assemblé, on ouvre la porte extérieure pour y ranger les outils, le cockpit pour placer Kayla, Claire et Owen, et on peut commencer à s'amuser 😁.

© Richard Dern