Mon poulailler Omlet

© Omlet

  1. Quelques mots sur les poules
  2. Le poulailler de base
  3. Le poulailler de compèt'
    1. Ne pas négliger les accessoires
      1. La porte automatique
      2. Les roues et les poignées
      3. Les gamelles et accessoires d'alimentation
    2. Description complète du poulailler
      1. À propos de l'isolation
    3. Entretien
    4. Un mot sur la durabilité
  4. Conclusion

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Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un aspect de ma vie que j'ai mentionné plusieurs fois ici sans trop vouloir m'étendre : j'ai quinze enfants, dont deux chats, un chien, deux boucs, et dix poules.

Pour la petite histoire, on a dix poules parce que mon épouse a passé son CAP de Pâtissière il y a quelques temps. S'occuper de poulettes allait nous permettre de faire le plein d'oeufs, évidemment, mais aussi remplir de vie notre jardin. Et, trouvez-moi mielleux si vous voulez, mais nous allions aussi remplir nos coeurs d'amour pour nos compagnes à plumes.

Quelques mots sur les poules

On a entendu pas mal d'idées reçues au sujet des poulettes. Sachez que nous ne pouvons pas donner raison aux gens qui prétendent que :

  • les poules, c'est méchant
  • ton jardin va se transformer en zone de guerre
  • c'est chiant à entretenir et ça pue
  • ça fait du bruit

Nos poules sont à l'image de n'importe quel animal qui vit en notre compagnie : elles ont chacune leur caractère, certaines sont plus faciles que d'autres. Pour l'anecdote, chaque soir, quelques minutes avant le coucher, je fais le tour des poulettes qui viennent me voir pour avoir un câlin (c'est elles qui le réclament...). Et de temps en temps, dans la journée, l'une d'elles, ma préférée, la fifille à son papa, vient me voir, grimpe sur mon bras, et attend que je lui donne quelques graines. Les autres en reçoivent aussi, mais elle, elle les veut de la main de son papa. Donc non, je ne considère pas les poules comme étant méchantes.

Ma favorite qui réclame ses graines de ma main ❤️

Quant au bruit, honnêtement, quand on habite déjà à la campagne, on s'y fait facilement : elles ne sont pas plus bruyantes que les autres. Elles commencent à caqueter de plus en plus en fort si elles nous voient faire des allers-retours devant le sac de graines, mais quel animal resterait impassible devant un tel manège ?

Enfin, cela fait maintenant six ans que nous avons des poules, et notre jardin n'a jamais été aussi naturellement diversifié et vivant. Les "nuisibles" ont été béquetés (on avait quelques fourmilières), le gazon s'étend (parce qu'il est repoussé par les poules vers les zones où il ne poussait pas et parce que leurs déjections sert de compost), bref : notre jardin est moche selon des critères esthétiques urbains, mais magnifique dans la mesure où il est naturel et se développe comme la Nature l'entend, sans notre aide, à nous humains.

Donc, en plus de nous fournir des oeufs, elles font des auxiliaires de jardin on ne peut plus compétentes, qui ont d'ailleurs sauvé un de nos jeunes cerisiers des griffes de pucerons en quelques semaines.

Pour le point que je n'ai pas encore mentionné (l'entretien), je vais y répondre ci-dessous.

Le poulailler de base

Notre premier poulailler en bois, tout ce qu'il y a de plus classique

Notre premier poulailler était fait de bois, et a coûté environ 150 euros. Un enfer à nettoyer tous les jours, une protection quasi nulle contre les martres et autres belettes, et surtout, il a fallut lutter contre les poux, véritable fléau de nos chères descendantes des dinosaures.

De plus, en quelques mois d'exposition au soleil de l'été puis à la mousson de l'automne et au gel de l'hiver, le toit en goudron collé commençait à se rétracter, les clous et la visserie commençaient à rouiller, le bois à pourrir sous les invasions de poux mais aussi de divers autres insectes xylophages. 150 euros, et le poulailler n'aura même pas tenu un an.

Je rajouterai qu'on a du faire l'impasse sur l'automatisation de la porte, et qu'il valait mieux ne pas oublier la torche quand, les soirs d'hiver, il fallait aller trouver les retardataires dans le jardin et les ramener à bon port...

Nous avions quatre poules avec ce poulailler. Toutes ont fini par mourir, pour différentes raisons que je ne vais pas lister ici par pudeur, mais essentiellement à cause de ce taudis qu'on leur a installé. Ce qu'il faut retenir, c'est que malgré notre affliction (et notre honte d'avoir si mal logé nos locataires), non seulement cela n'allait pas nous empêcher d'avoir de nouvelles poules, mais en plus nous allions changer de poulailler.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce poulailler a changé nos vies comme celles de nos futures poulettes.

Le poulailler de compèt'

Notre choix s'est porté sur l'Eglu Cube (à prononcer "igloo") du fabriquant Omlet (logique !), avec son enclos et une bâche transparente destinée à protéger l'entrée du poulailler des intempéries. Nous approchons déjà la cinquième année d'utilisation (en 2024).

© Omlet

Ne pas négliger les accessoires

La porte automatique

Assez rapidement, on s'est aussi équipés d'une porte automatique, qui permet l'ouverture et la fermeture du poulailler selon une heure spécifique, ou une luminance extérieure donnée grâce au capteur intégré au boîtier.

On pensait d'abord que c'était un luxe dont on pouvait se passer, mais la porte automatique offre non seulement du confort mais aussi la tranquillité d'esprit : on oublie vite qu'un poulailler, ça se ferme le soir, qu'il pleuve, neige ou vente. On y pense en hiver pour protéger les poulettes du froid, mais beaucoup moins en été alors que c'est là que leurs prédateurs rôdent !

© Omlet

Mais tout cela, c'était sans compter les prédateurs naturels des câbles et des bâches...

À cause de ces deux créatures encornées, la bâche a été crevée, et le câble de la porte cisaillé. Heureusement, Omlet propose de nombreuses pièces détachées, notamment des câbles de remplacement. Si on n'a pas que des poules dans son jardin, on tâchera de planquer les câbles autant que possible. J'ai d'ailleurs fini par mettre de la goulotte d'extérieur pour limiter de futurs dégâts sur les nouveaux câbles.

Il est possible d'adjoindre à la porte automatique une lumière, pilotable avec le boîtier de commande de la porte. La lumière peut être programmée pour s'allumer le soir, afin de guider les poules vers le poulailler, ou tout simplement pour contrôler qu'elles sont toutes rentrées. Son achat, bien que dispensable, reste assez pratique.

La lumière est discrète mais suffisante pour orienter les poules vers le poulailler à la tombée du jour. © Omlet

On notera que le boîtier de la porte automatique nécessite quatre piles ou accus au format AA/LR06 qu'on devra remplacer ou recharger tous les six mois environ. Omlet propose aussi un adaptateur secteur, mais on aurait préféré un panneau solaire ! Omlet, si vous me lisez...

Je regrette aussi qu'il n'y ait aucune connectivité : j'aurai apprécié de pouvoir contrôler la porte et avoir accès aux capteurs depuis Home Assistant ou Apple Maison. Idéalement, je verrais bien quelque chose de similaire à ma station météo : le boîtier extérieur communiquerait avec un boîtier intérieur par radio en 433 ou 866MHz, et le boîtier intérieur pourrait stocker et relayer des informations comme l'état de la porte, le niveau de charge des accus et la luminance extérieure, tout en fournissant au boîtier la date et l'heure. On pourrait alors également ouvrir ou fermer la porte, allumer ou éteindre la lumière et gérer les automatisations depuis une application tierce.

Les roues et les poignées

© Omlet

Je conseille aussi vivement de prendre un kit de roues et de poignées qui faciliteront considérablement sa manipulation ultérieure. Il est utile de le déplacer régulièrement : que ce soit pour le nettoyer en profondeur, laisser la terre qui est en-dessous se renouveler ou en fonction de la saison (pour le rafraîchir ou le réchauffer), les occasions ne manqueront pas. On a mis deux ans avant d'admettre que ces roues et les poignées étaient indispensables... en tout cas pour un modèle aussi grand et lourd.

Les gamelles et accessoires d'alimentation

Le poulailler est livré avec une grande mangeoire et un abreuvoir pour l'alimentation en eau. Les deux sont dotées de crochets à l'arrière pour se fixer facilement au grillage. Comme tout le reste, elles sont moulées dans un plastique solide, presqu'indestructible. Il n'y a aucun bord coupant, aucun défaut, aucun risque d'utilisation, ni pour les poules, ni pour leurs humains.

La mangeoire... © Omlet

... Et l'abreuvoir. © Omlet. Notons que les deux sont disponibles dans les deux couleurs présentées ici.

Description complète du poulailler

Vue éclatée du poulailler © Omlet

Revenons au poulailler : en pratique, il est assez vaste pour accueillir une douzaine de poules, voire plus. Mais ce n'est pas pour rien qu'il est officiellement annoncé pour un maximum de dix : elles doivent avoir un peu de place pour ne pas suffoquer en été, mais être assez serrées pour se tenir chaud l'hiver.

Le poulailler est intégralement fait de plastique et de métal. Tout est d'excellente qualité, solide, robuste et lourd. Une fois en place, il est parfaitement stable et étanche aux intempéries. Par contre, considérant sa masse, il vaut mieux être à deux pour le monter.

Le poulailler en lui-même est surélevé, non seulement pour que les poules ne soient pas au contact direct du sol, mais aussi pour ne pas faciliter la vie des prédateurs. On notera d'ailleurs que le grillage (l'enclos, optionnel) est intelligemment conçu (lui-aussi) : il est doté d'une jupe sur tout le périmètre, afin que les prédateurs ne puissent pas creuser en-dessous pour atteindre nos chères volailles.

Détail sur les différentes sections, où l'on peut apprécier la qualité des plastiques employés. © Omlet

Trois ouvertures donnent accès à l'intérieur du poulailler. Au sommet d'un petit escalier se trouve celle pour les poules (c'est là qu'on installera la porte automatique), une trappe sur le côté pour accéder au pondoir (et donc, aux oeufs) et la grande trappe arrière pour l'entretien. On notera des évents à l'avant et sur la porte arrière, et des bouches d'aération sur les côtés, en haut, dissimulées sous le toit.

L'intérieur du poulailler est divisé en deux zones : le perchoir, où les poules iront dormir, et le pondoir sur le côté, séparés par une cloison dotée d'une porte, ce qui permet d'en bloquer l'accès en cas de besoin (typiquement, le soir avant que les poules ne rentrent, afin d'éviter qu'elles ne salissent le pondoir). Cette cloison est amovible pour être facilement lavée.

La récolte du jour !

Le perchoir est - là encore - bien conçu, avec la facilité d'entretien en ligne de mire. Il s'agit d'un plateau ajouré, tout en rondeurs, auquel les poulettes vont s'agripper pour dormir. Évidemment, il est amovible, tout comme le tiroir situé en dessous. Celui-ci isole les poules du froid par le dessous, les protège des prédateurs, et collecte leurs déchets de la nuit.

À propos de l'isolation

Globalement, la température dans le poulailler se maintient dans des plages acceptables. Malheureusement, la météo a ses caprices, et les canicules comme les grands froids peuvent poser problème.

J'ai testé cet hiver de mettre le capteur additionnel de ma station météo à l'intérieur du poulailler. J'ai vu que, passé un certain seuil (qui est approximativement de -5 degrés à l'extérieur), il devient difficile pour les poules de maintenir une température confortable à l'intérieur du poulailler. Oui, elles se protègent du froid en enfonçant leur tête sous leurs plumes et en se serrant les unes aux autres, mais leurs pattes et leurs crêtes peuvent parfois rester "à l'air libre", ce qui peut leur causer des angelures.

On s'est donc équipés d'une paire de grandes bouillottes en caoutchouc : après les avoir remplies d'eau à 65 degrés, on les dispose, l'une dans le pondoir (inoccupé) et l'autre dans le tiroir du bas. De cette façon, la température à l'intérieur du poulailler est maintenue au dessus de 0, même par -10 à l'extérieur, et sans risque de brûler les poulettes.

Le coup de chaleur est aussi un problème. Aussi bon soit-il, le système d'aération passif du poulailler a parfois besoin d'un petit coup de pouce. Le plus efficace consiste à arroser le sol sous le perchoir, s'il n'est pas possible de déplacer le poulailler pour le protéger du soleil.

Entretien

L'entretien est facile... mais un peu moins que ça quand même 😉 © Omlet

On peut donc résumer l'entretien quotidien au nettoyage du perchoir (la "grille") et du tiroir, qu'il suffira généralement de passer au jet d'eau. Ça me prend cinq minutes par jour. On notera toutefois que l'entretien est plus facile en été qu'en hiver. Il serait sage de s'équiper d'une bonne brosse pour le nettoyage en conditions difficiles.

On peut encore plus se faciliter la vie en prévoyant un deuxième perchoir, et c'est ce qu'on a fait. Quand le premier est encore en train de sécher (par exemple, en hiver), le second, nettoyé la veille, est déjà propre et sec, prêt à être installé.

Le pondoir nécessite moins d'entretien parce qu'en théorie, les poules n'y vont que pour pondre. Si l'on prend l'habitude de fermer la cloison pour la nuit, il est possible de le nettoyer une fois par mois. On y mettra de la paille ou toute litière appropriée, de sorte à ce que les poulettes puissent former un ou plusieurs nids dans lesquels elles iront pondre instinctivement. Je précise qu'on n'a jamais eu besoin de leur apprendre à pondre ici : ça s'est fait naturellement !

Je recommande aussi l'utilisation d'un savon noir ou similaire ; l'essentiel étant de s'assurer, en lisant bien l'étiquette, que le produit n'est pas nocif pour l'environnement. Un tel produit permettra de nettoyer en profondeur, tout en évitant les odeurs que certains considéreront sans doute comme désagréables.

Lors d'un nettoyage en profondeur, on enlève toutes les parties amovibles, on passe le jet, un coup de brosse et de savon, on rince, et on laisse sécher au soleil ! Ce type d'entretien me prend une bonne demi-heure, une à deux fois par mois quand les conditions climatiques le permettent. Je le fais plus souvent en été (jusqu'à une fois par semaine) qu'en hiver. La corvée est vraiment réduite au strict minimum.

Ça peut même devenir un moment particulièrement agréable lorsque les poulettes observent notre travail, avec de la reconnaissance visible dans leur oeil !

Inspection des travaux finis

Un mot sur la durabilité

J'ai l'habitude de m'enthousiasmer sur tout et n'importe quoi assez rapidement (c'est ça aussi d'être autiste), mais je suis vraiment surpris de la durabilité de ce poulailler. Je rappelle que ça fait presque cinq ans qu'on l'a en notre possession.

  • Les plastiques ne se décolorent pas et ne se désagrègent pas (quelques traces de griffures sont visibles aux endroits où le tiroir frotte avec les parties en métal lorsqu'on l'enlève et le remet, mais rien qui compromette son usage)
  • Les métaux ne rouillent pas, et leur peinture ne s'écaille pas
  • Le tout résiste parfaitement aux éléments

Le boîtier de commande de la porte automatique est parfaitement étanche. Le plastique recouvrant les boutons s'est par contre désagrégé au bout de deux ans, rendant le boîtier inutilisable. Nous avons du commander un nouveau boîtier, et heureusement, le plastique employé est de bien meilleure qualité aujourd'hui.

Omlet ose, sur sa page de présentation, vanter que c'est "un poulailler qui dure toute une vie", et très honnêtement, je ne peux pas leur donner tort, en tout cas pas après cinq ans. Oui, l'investissement initial est beaucoup plus important qu'un poulailler "traditionnel", mais la différence de prix est justifiée par un entretien largement simplifié, un usage quotidien agréable, une meilleure qualité de vie pour ses occupants, et une durabilité sans pareille.

Pour l'anecdote, ma grand-mère avait un poulailler. C'était plus une remise en béton où l'on pouvait tenir debout à l'intérieur. Elle avait même des oies à l'époque. Et je me souviens de la galère que c'était à nettoyer tous les jours, au balais puis à l'eau. Donc, même si un poulailler en béton l'emporte évidemment sur la robustesse, l'Eglu reste beaucoup plus pratique, en plus d'être mobile.

Conclusion

Il est temps de conclure mon premier article promotionnel. J'espère vous avoir montré que je ne compte pas faire la promo de n'importe quoi et de n'importe quelle façon. Vous parler de ce poulailler est cohérent parce que j'en suis un usager depuis longtemps et qu'il m'apporte une réelle satisfaction.

Omlet vend d'autres modèles de poulaillers, plus petits mais aussi des plus grands, ainsi que d'autres produits à destination des chiens, des chats, des lapins ou autres rongeurs, mais pour l'heure, nous ne possédons que ce dont j'ai parlé ici. Je vous invite à explorer leur catalogue parce que si j'extrapole ce que j'ai constaté avec l'Eglu Cube, ils fabriquent des produits de très grande qualité, justifiant l'investissement de départ.

Même sans ce programme d'affiliation, on recommande les produits Omlet à quiconque nous parle de prendre des poules. Nous faisons partie de ces gens qui considèrent leurs animaux comme leurs enfants : quoi de plus logique de vouloir le meilleur pour eux ? Et même si l'on ne considère les poules que comme des usines à oeufs, les poulaillers Omlet sont conçus pour être les plus faciles à entretenir et à utiliser, et les plus durables.

Enfin, pensez à vous inscrire à leur newsletter (en bas de chaque page de leur site) : vous bénéficierez de 5% de remise sur votre première commande. Et pour le coup, je trouve que leur newsletter est plutôt sympa et rigolote. Elle n'est ni intrusive, ni fréquente, et on y trouve des conseils, des trucs et astuces et autres infos sympas et pertinentes.

Utilisant un alias d'email pour leur newsletter, je peux vous assurer ne jamais avoir été contacté par quelqu'un d'autre qu'Omlet. L'entreprise semble donc ne pas revendre ni céder nos adresses email à des tiers.