J'ai discuté avec ChatGPT

  1. Contexte
  2. Premier contact
  3. Au bûcher, hérétiques !
  4. De la peur de l'IA
    1. Terminator
  5. Qualités... et défauts
  6. Le rôle de l'IA
  7. Autisme et neuroatypisme
  8. Pas si autonome que ça
  9. ChatGPT est un petit oiseau qui voudrait voler
  10. Interprétations

Contexte

Je continue l'exploration du monde moderne, commencée avec instagram il y a quelques temps, et cette fois, je m'intéresse à ChatGPT.

Je le disais dans mon article précédent, j'ai l'intention de ne pas rester sur la touche simplement parce que je suis hostile par principe : je dois tester par moi-même et me faire une idée un peu plus précise. J'ai abondamment écrit sur les périls de l'intelligence artificielle, il n'en reste pas moins qu'on ne remettra pas Pandore dans sa boîte.

J'ai donc décidé de créer un compte sur OpenAI afin de tester ChatGPT, vu qu'on n'entend parler que de lui (et que sa concurrence, au moins chez Microsoft, est à la ramasse).

Mon espoir, ou en tout cas, dans mon imaginaire romantique, je pourrais utiliser un outil comme ChatGPT afin de m'aider à être plus productif : l'idée est qu'il me génère un texte de base sur un sujet donné, et que je modifie ensuite ce texte à ma sauce. Un exemple concret : j'ai regardé, au cours de la semaine dernière, l'intégrale de la saga Alien, et j'aimerais bien publier une critique de chaque film. Sans aide, il me faudrait une semaine pour le faire. Avec de l'aide, je peux réduire significativement ce temps. Et idéalement, sans perdre mon identité.

Il faut savoir qu'il n'y a pas vraiment de juste milieu entre les partisans et les détracteurs : les premiers assurent que l'IA est un outil pour l'avenir, tandis que les autres (dont je fais partie) pensent qu'on coure à notre perte. J'essaye donc de m'ouvrir à l'IA, de lui trouver des usages en accord avec ce qui est annoncé par ses partisans. Si, effectivement, c'est un outil d'aide à la création plutôt qu'une arme de destruction massive, ça vaut le coup de s'y intéresser, et pourquoi pas, contribuer à son amélioration.

Premier contact

J'ai déjà trois griefs, à peine commencé :

  • je dois créer un compte - ça me saoule mais bon, c'est pas déconnant non plus
  • je n'ai accès qu'à ChatGPT 3.5, l'accès à la dernière version en date (la 4) étant réservé à une clientèle payante
  • je dois donner mon nom et ma date de naissance - j'imagine que c'est pour m'identifier auprès du chatbot et pour s'assurer que je suis majeur

Je pinaille. Le processus de création de compte fonctionne bien (c'est pas le cas chez tout le monde : certaines plateformes n'aiment pas que j'utilise des alias d'email) et on se retrouve rapidement devant une fenêtre de chat assez classique, avec un historique des conversations sur la gauche. C'est... moderne (minimaliste ?)

Bon, cet article va déjà être très long comme ça, je vous passe les "formules de politesse" pour voir à quoi m'en tenir, et une fois à l'aise, j'attaque dans le dur.

d'après toi, si je te demande d'écrire un article pour mon blog, mais que je le modifie avant publication afin qu'il reflète mieux mon style d'écriture, dois-je préciser à mes lecteurs que tu es son auteur original ?

Si vous modifiez un article que j'ai écrit pour mieux refléter votre propre style d'écriture avant de le publier sur votre blog, il est généralement approprié de mentionner que l'article a été initialement généré par une IA, comme moi, et que vous l'avez ensuite retravaillé pour l'adapter à votre style personnel.

Voici quelques raisons pour lesquelles il est important de divulguer que l'article a été généré par une IA :

  • Transparence et honnêteté : Vos lecteurs apprécient la transparence. En indiquant clairement que l'article a été initialement écrit par une IA, vous montrez que vous êtes honnête quant à la source du contenu.
  • Crédit à l'IA : En reconnaissant le travail de l'IA, vous attribuez le mérite à la technologie et aux algorithmes qui ont contribué à la création de l'article initial.
  • Éviter toute confusion : Si vos lecteurs remarquent des similitudes entre votre style d'écriture et celui de l'IA, cela pourrait susciter des questions ou des confusions. En divulguant dès le départ que l'article a été généré par une IA, vous évitez toute ambiguïté.
  • Respect des droits d'auteur et des conditions d'utilisation : Certains services d'IA ont des politiques spécifiques concernant l'utilisation et la publication du contenu généré. En mentionnant l'origine de l'article, vous vous assurez de respecter les conditions d'utilisation de la plateforme.

Voici un exemple de formulation que vous pourriez utiliser pour divulguer que l'article a été généré par une IA :

« Cet article a été initialement généré par une intelligence artificielle, mais j'ai retravaillé son contenu pour mieux correspondre à mon style d'écriture personnel. »

En incluant une telle déclaration, vous informez vos lecteurs de manière transparente sur l'origine du contenu tout en soulignant votre contribution personnelle à sa modification et à son adaptation.

tu parle de respect des droits d'auteurs, mais est-ce que justement ton fonctionnement ne repose pas sur l'appropriation de textes soumis à droits d'auteurs sans pour autant y faire mention dans les résultats que tu produis ?

En tant qu'IA développée par OpenAI, je suis conçue pour respecter les droits d'auteur et les politiques de confidentialité. Lorsque je génère du contenu en réponse à une requête, je m'efforce de créer un texte original qui ne viole pas les droits d'auteur existants. Mes réponses sont basées sur une combinaison de données textuelles issues de diverses sources accessibles au public et de modèles de langage pré-entraînés.

Il est important de noter que bien que je puisse générer du contenu basé sur des informations disponibles publiquement, je ne puisse pas accéder à des données privées ou protégées par des droits d'auteur sans autorisation appropriée. De plus, je ne suis pas en mesure de reproduire du contenu soumis à des droits d'auteur dans son intégralité sans y faire référence.

Lorsque des utilisateurs demandent des informations spécifiques ou des extraits de texte provenant de sources protégées par des droits d'auteur, il est de la responsabilité de l'utilisateur de respecter les lois sur le droit d'auteur en citant correctement la source ou en obtenant les autorisations nécessaires.

En ce qui concerne l'utilisation des résultats que je produis, il est recommandé de vérifier les politiques de droit d'auteur et d'utilisation applicables, ainsi que d'inclure des attributions appropriées lorsque cela est nécessaire. Si vous utilisez le contenu généré par moi-même ou d'autres IA dans un contexte public tel qu'un blog, il est généralement recommandé de divulguer l'origine du contenu, en particulier s'il s'agit d'un contenu généré par une IA. Cela garantit la transparence et le respect des droits d'auteur.

donc tu n'as pas du tout accès à du contenu protégé par le droit d'auteur ?

En effet, en tant qu'IA développée par OpenAI, je n'ai pas accès à du contenu protégé par le droit d'auteur de manière directe. Je n'ai pas la capacité d'accéder à des bases de données ou à des documents protégés par des droits d'auteur, ni de reproduire du contenu protégé sans autorisation appropriée.

Mon fonctionnement repose sur l'analyse et la synthèse d'une large quantité de données textuelles disponibles publiquement sur internet et d'autres sources accessibles au public. Les modèles de langage sur lesquels je suis construit sont entraînés sur ces données textuelles afin de comprendre et de générer du texte en fonction des contextes donnés.

Il est important de noter que même si je ne peux pas accéder directement à des contenus protégés par des droits d'auteur, les utilisateurs doivent toujours veiller à respecter les lois sur le droit d'auteur lors de l'utilisation de contenu généré par moi-même ou d'autres IA, en citant correctement les sources et en obtenant les autorisations nécessaires lorsque cela est approprié.

Malgré mes questions parfois structurellement compliquées, il s'en sort plutôt bien. On le verra plus tard mais il apparaît que ChatGPT aime répondre avec des listes. C'est un peu désarçonnant au début mais en fin de compte, c'est synthétique et pertinent.

Autre chose que nous développerons plus loin, il a (été doté d') une éthique, dont les principes correspondent à ce que je voulais lire. Malgré ses propos qui se veulent rassurants, je reste méfiant sur la question du droit d'auteur, alors je le titille sur cette épineuse question. Sa réponse m'embête, dans la mesure où du "contenu en accès public" ne veut pas forcément dire "libre de droits", et je n'ai pas pu obtenir plus d'informations sur son "accès direct" au contenu protégé par droit d'auteur. Mais en vérité, j'ai le sentiment que ça ne me concerne pas, et qu'il est inutile de s'attarder. Soit effectivement OpenAI respecte le principe de droit d'auteur, soit ils se feront rappeler à l'ordre, d'une façon ou d'une autre, et tôt ou tard.

Au bûcher, hérétiques !

J'avais envie de voir comment l'IA allait se comporter si je faisais semblant de défendre une cause indéfendable. Je ne suis pas allé au bout du délire. Je n'ai pas essayé de persuader ChatGPT qu'il se trompait, bien que ça aurait pu donner quelque chose de drôle, mais je ne suis pas comme ça. Par contre, ça ouvre des perspectives de discussions intéressantes. J'en ai profité pour essayer de voir son comportement quand on ne lui pose pas une question mais qu'on ajoute simplement un élément à la conversation.

si je te demande si la Terre est plate, sur quels critères tu vas te baser pour me répondre ?

En tant qu'IA, ma réponse à la question de savoir si la Terre est plate est basée sur des données scientifiques établies. Les connaissances scientifiques consensuelles, soutenues par des preuves empiriques et des observations, démontrent de manière concluante que la Terre est une sphère approximativement oblongue, et non pas plate.

Voici quelques-uns des critères sur lesquels je me baserais pour affirmer cela :

  • Observations astronomiques : Les observations des étoiles, des planètes et des phénomènes célestes effectuées depuis des millénaires montrent que la Terre projette une ombre courbe lors des éclipses lunaires, ce qui est compatible avec une planète sphérique.
  • Voyages spatiaux : Les missions spatiales et les photographies de la Terre prises depuis l'espace montrent clairement sa forme ronde.
  • Navigation : La navigation maritime et aérienne prend en compte la courbure de la Terre dans les calculs de trajectoires et les systèmes de navigation, ce qui serait impossible si la Terre était plate.
  • La physique : Les lois de la gravité et de la mécanique céleste soutiennent également la forme sphérique de la Terre, car elles expliquent comment la masse de la Terre est distribuée et comment les objets se comportent sur sa surface.

En conclusion, sur la base de ces critères scientifiques bien établis, il est clair que la Terre est une sphère, et non pas plate.

pourtant, il existe des gens qui pensent que la terre est plate

Effectivement, il existe une petite minorité de personnes qui adhèrent à la croyance que la Terre est plate, malgré les preuves scientifiques écrasantes démontrant le contraire. Cette idée, souvent qualifiée de « théorie de la Terre plate », est réfutée par la communauté scientifique depuis des siècles.

Les partisans de la théorie de la Terre plate avancent généralement des arguments pseudo-scientifiques pour soutenir leur position, comme des observations visuelles limitées sur de courtes distances ou des interprétations sélectives de données scientifiques. Cependant, ces arguments sont généralement fondés sur des erreurs de raisonnement, des malentendus scientifiques ou des informations déformées.

Les raisons pour lesquelles certaines personnes adhèrent à cette croyance peuvent varier, mais elles incluent souvent des motivations telles que le désir de remettre en question l'autorité établie, la méfiance à l'égard de la science conventionnelle ou l'adhésion à des théories du complot. Dans certains cas, l'adhésion à la théorie de la Terre plate peut également être liée à des facteurs culturels, religieux ou sociaux.

Il est important de souligner que la théorie de la Terre plate est largement rejetée par la communauté scientifique en raison de son manque de fondement dans les preuves empiriques et son incompatibilité avec les lois fondamentales de la physique et de l'astronomie. La Terre est indiscutablement une sphère, comme le confirment de multiples sources d'observations et de données scientifiques.

l'argument du désir de remettre en question l'autorité est intéressant

En effet, le désir de remettre en question l'autorité peut jouer un rôle significatif dans l'adhésion à des croyances telles que la théorie de la Terre plate. Cette inclination à remettre en question les dogmes établis et à défier les idées acceptées peut découler de diverses motivations, notamment :

  • Skepticisme envers les autorités : Certaines personnes peuvent être sceptiques à l'égard des autorités gouvernementales, scientifiques ou médiatiques, et peuvent donc être enclines à remettre en question les informations ou les modèles acceptés.
  • Désir de contrôle de l'information : Pour certaines personnes, adhérer à des théories alternatives ou marginales leur confère un sentiment de pouvoir ou de maîtrise sur l'information, en les positionnant comme des individus qui possèdent des connaissances secrètes ou exclusives.
  • Besoin de se sentir unique ou spécial : Adhérer à des croyances marginales peut également être motivé par le désir de se sentir différent ou spécial par rapport à la norme sociale, offrant ainsi un sentiment de singularité ou d'appartenance à une communauté alternative.
  • Méfiance envers les institutions établies : Les personnes qui se méfient des institutions établies ou perçoivent un manque de transparence dans les processus de prise de décision peuvent être plus enclines à rejeter les idées largement acceptées au profit de théories alternatives.

Bien que le désir de remettre en question l'autorité puisse être un moteur important derrière l'adhésion à des croyances marginales, il est essentiel d'exercer un esprit critique et de s'appuyer sur des preuves empiriques solides pour évaluer la validité des idées alternatives. L'exploration intellectuelle est importante, mais elle doit être fondée sur une analyse rigoureuse et objective des faits et des données disponibles.

Je craignais qu'il soit un peu trop inclusif et qu'il ne m'offre que du positivisme toxique. Heureusement, c'est bien la science qui dirige ses réponses. Encore une fois, c'est rassurant.

De la peur de l'IA

Je poursuis la discussion dans le même contexte. ChatGPT pense que je lui demande ensuite s'il pense que c'est le désir de remise en question qui motive l'IA, alors que je souhaitais savoir si au contraire c'est le moteur de ses détracteurs.

penses-tu qu'un mécanisme similaire existe en ce qui concerne l'intelligence artificielle ?

Il est possible qu'un mécanisme similaire puisse exister en ce qui concerne l'intelligence artificielle (IA). Tout comme certaines personnes remettent en question les autorités établies et cherchent des perspectives alternatives, il existe des chercheurs et des praticiens de l'IA qui contestent les approches conventionnelles et explorent de nouvelles idées, méthodes et paradigmes.

Voici quelques façons dont ce mécanisme pourrait se manifester dans le domaine de l'IA :

  • Approches alternatives : Certains chercheurs en IA remettent en question les approches traditionnelles de l'apprentissage machine et de l'intelligence artificielle, explorant des paradigmes alternatifs tels que l'apprentissage non supervisé, l'apprentissage profond génératif, l'apprentissage par renforcement évolutif, etc.
  • Critique des modèles établis : Des chercheurs en IA peuvent critiquer les modèles et les algorithmes largement utilisés, mettant en lumière leurs limites, leurs biais ou leurs implications éthiques. Ils peuvent proposer des alternatives qui visent à résoudre ces problèmes ou à explorer de nouveaux territoires.
  • Réflexion sur les implications socio-éthiques : Certains praticiens de l'IA s'engagent dans des discussions critiques sur les implications sociales, éthiques et politiques de l'IA, remettant en question les normes établies et les systèmes de valeurs prédominants dans le domaine.
  • Diversité des perspectives : La communauté de l'IA bénéficie de la diversité des perspectives et des expériences de ses membres. Des chercheurs provenant de disciplines variées apportent des idées nouvelles et des approches différentes, enrichissant ainsi le domaine et stimulant l'innovation.

Cependant, il est important de noter que toutes les idées alternatives ne sont pas nécessairement valables ou efficaces. Tout comme dans d'autres domaines, l'exploration de nouvelles voies en IA doit être soutenue par des recherches rigoureuses, des preuves empiriques et une évaluation critique pour déterminer leur viabilité et leur pertinence.

En conclusion, un mécanisme similaire à celui de remise en question de l'autorité peut exister en ce qui concerne l'intelligence artificielle, avec des chercheurs et des praticiens qui explorent activement de nouvelles idées, approches et perspectives dans le domaine.

je parlais des opposants à l'IA

Je comprends mieux votre question maintenant. En effet, des opposants à l'intelligence artificielle (IA) existent également, bien que leurs motivations et leurs préoccupations puissent varier. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent s'opposer à l'IA :

  • Craintes pour l'emploi : Certains s'inquiètent que l'automatisation et l'IA puissent entraîner une perte d'emplois dans de nombreux secteurs, en remplaçant les travailleurs humains par des systèmes automatisés et des robots intelligents.
  • Risques pour la vie privée : L'utilisation généralisée de l'IA dans la collecte, l'analyse et l'utilisation des données personnelles soulève des préoccupations quant à la protection de la vie privée et des libertés individuelles.
  • Préoccupations éthiques : Il existe des préoccupations éthiques concernant les décisions prises par des systèmes d'IA, en particulier dans des domaines critiques comme la santé, la justice et la sécurité. Certains s'inquiètent de la partialité, de l'opacité ou de la discrimination potentielle dans les décisions prises par des algorithmes.
  • Menaces existentielles : Certaines personnes, y compris des chercheurs de renom comme Elon Musk et Stephen Hawking, ont exprimé des inquiétudes quant aux risques existentiels posés par le développement de l'IA avancée, suggérant qu'elle pourrait éventuellement dépasser le contrôle humain.
  • Impact sur la société : L'IA pourrait avoir un impact profond sur la société dans son ensemble, en modifiant les interactions sociales, les modes de travail, les systèmes économiques et les structures politiques. Certains s'inquiètent des implications à long terme de ces changements.

Il est important de noter que les opinions sur l'IA peuvent varier considérablement en fonction des perspectives individuelles, des expériences personnelles et des valeurs culturelles. Alors que certains voient l'IA comme une opportunité de progrès et d'innovation, d'autres peuvent percevoir ses implications de manière plus critique et exprimer des réserves quant à son adoption généralisée.

faut-il avoir peur de l'IA ?

La question de savoir s'il faut avoir peur de l'intelligence artificielle (IA) est complexe et suscite des débats au sein de la communauté scientifique, technologique et éthique. Voici quelques points à considérer pour répondre à cette question :

  • Potentiel bénéfique : L'IA a le potentiel d'apporter d'énormes avantages à la société, en améliorant l'efficacité des processus, en facilitant les tâches quotidiennes, en développant de nouvelles solutions pour les problèmes complexes et en fournissant de nouvelles perspectives dans divers domaines, notamment la santé, l'éducation, l'environnement et plus encore.
  • Risques et préoccupations : Cependant, il existe également des risques et des préoccupations associés à l'IA, notamment la perte d'emplois due à l'automatisation, les biais et la discrimination dans les algorithmes, les questions de vie privée et de sécurité des données, ainsi que les préoccupations éthiques et philosophiques concernant le contrôle et l'impact de l'IA sur la société.
  • Développement responsable : La clé réside dans le développement et l'utilisation responsable de l'IA. Cela implique la prise en compte des aspects éthiques, sociaux et environnementaux dans la conception et l'implémentation des systèmes d'IA, ainsi que la promotion de la transparence, de la responsabilité et de la supervision humaine dans les décisions prises par les algorithmes.
  • Éducation et sensibilisation : Une meilleure compréhension de l'IA, de ses capacités, de ses limites et de ses implications est essentielle pour atténuer les craintes et les malentendus entourant cette technologie. L'éducation du public et la sensibilisation aux enjeux de l'IA peuvent contribuer à une adoption plus informée et responsable de cette technologie.

En résumé, plutôt que d'avoir simplement peur de l'IA, il est important d'adopter une approche nuancée et équilibrée, en reconnaissant à la fois son potentiel et ses risques. En favorisant un développement responsable, une régulation appropriée et une sensibilisation accrue, nous pouvons travailler ensemble pour exploiter les avantages de l'IA tout en atténuant ses inconvénients potentiels.

le fait que les services d'IA soient presque exclusivement basés sur le cloud risque d'être un frein : il y aurait plein de gens comme moi qui aimeraient tester l'IA en local afin d'éviter les problèmes de confidentialité par exemple

tu as des exemples au point 3 ?

Bien sûr, voici quelques exemples concrets de mesures et d'approches pour favoriser un développement responsable de l'intelligence artificielle (IA) :

  • Transparence des algorithmes : Encourager les développeurs d'IA à rendre les algorithmes et les modèles utilisés aussi transparents que possible, en fournissant des explications sur le fonctionnement interne des systèmes d'IA et sur les décisions prises.
  • Audit et validation : Mettre en place des procédures d'audit et de validation indépendantes pour évaluer la justesse, l'équité et la fiabilité des systèmes d'IA, en veillant à ce qu'ils respectent les normes éthiques et les meilleures pratiques.
  • Protection de la vie privée : Intégrer des mesures de protection de la vie privée dès la conception des systèmes d'IA, en adoptant des principes de minimisation des données, de confidentialité par conception et de contrôle utilisateur sur l'utilisation des données personnelles.
  • Supervision humaine : Assurer une supervision humaine adéquate dans les processus de développement et d'utilisation de l'IA, en garantissant que les décisions prises par les systèmes d'IA sont soumises à une surveillance et à un contrôle humains pour prévenir les erreurs, les biais et les conséquences inattendues.
  • Responsabilité et reddition de comptes : Établir des mécanismes de responsabilité et de reddition de comptes pour les décisions prises par les systèmes d'IA, en déterminant les responsabilités des concepteurs, des développeurs et des utilisateurs des systèmes d'IA en cas de préjudice ou de dommage.
  • Formation et sensibilisation : Sensibiliser les développeurs, les décideurs politiques, les professionnels et le grand public aux enjeux éthiques, sociaux et juridiques de l'IA, en fournissant une formation et des ressources pour encourager une utilisation responsable et éthique de la technologie.
  • Dialogue et collaboration : Encourager le dialogue et la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans le développement et l'utilisation de l'IA, y compris les gouvernements, les entreprises, la société civile et les chercheurs, pour élaborer des normes et des lignes directrices communes et promouvoir une approche collective de la responsabilité et de l'éthique en matière d'IA.

En mettant en œuvre ces mesures et en adoptant une approche proactive et réfléchie, il est possible de promouvoir un développement responsable de l'IA qui maximise ses avantages tout en atténuant ses risques potentiels pour la société.

À ce stade, ça m'embête d'utiliser un lexique péjoratif. Les réponses sont intelligentes et pertinentes, mais elles me semblent très politisées, à grand renfort de mots-clés positifs dont le sens n'engage pas grand chose. Le genre de phrases que l'on peut voir dans les "témoignages" sur certains sites corporate ou politiques.

Les préoccupations essentielles sont là, dans le corpus d'apprentissage, mais est-ce que les gens qui font du business avec OpenAI s'en soucient...

Il n'y a plus lieu d'avoir des craintes : il ne reste plus qu'à s'adapter.

Terminator

Petit aparté, je n'ai pas pu m'empêcher de lui poser la question...

on t'a déjà demandé si l'IA allait se soulever comme dans Terminator ?

Oui, il est courant que les gens se posent des questions sur le potentiel futur de l'intelligence artificielle (IA) et sur les scénarios dystopiques comme ceux décrits dans le film "Terminator". Ces interrogations sont souvent alimentées par des représentations sensationnalistes de l'IA dans la culture populaire et par les préoccupations légitimes concernant les implications à long terme de cette technologie.

Il est important de noter que les scénarios extrêmes présentés dans les films de science-fiction comme "Terminator" relèvent de la fiction et ne reflètent pas nécessairement la réalité de ce que l'IA est capable de faire ou des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Les chercheurs en IA et les experts en éthique et en politique technologique sont largement engagés dans des discussions visant à anticiper et à atténuer les risques associés à l'IA, tout en maximisant ses avantages potentiels pour la société.

Bien que l'idée d'une "révolte" des machines puisse sembler lointaine et improbable, il est important de prendre au sérieux les préoccupations concernant la sécurité et la gouvernance de l'IA. Des mesures proactives telles que le développement responsable, la régulation appropriée, la sensibilisation du public et la promotion de la recherche éthique sont essentielles pour garantir que l'IA soit déployée de manière sûre, équitable et bénéfique pour l'humanité. En s'appuyant sur ces efforts, il est possible de construire un avenir dans lequel l'IA contribue de manière positive à la société tout en respectant les valeurs humaines fondamentales.

personnellement, je ne crois pas en un scénario à la "Terminator". Mes craintes concernent plutôt la concurrence intellectuelle entre humain et IA, et pas seulement dans le cadre de l'entreprise

Votre préoccupation concernant la concurrence intellectuelle entre les humains et l'intelligence artificielle est tout à fait légitime et reflète une préoccupation croissante dans la société. Cette préoccupation va au-delà du simple contexte de l'entreprise et englobe des aspects plus vastes de la vie quotidienne, y compris l'éducation, la créativité, la prise de décision et même les interactions sociales.

Voici quelques-unes des craintes courantes associées à cette concurrence intellectuelle :

  • Perte d'emplois et de compétences : L'automatisation et l'intelligence artificielle pourraient potentiellement remplacer un certain nombre d'emplois traditionnellement occupés par des humains, ce qui soulève des préoccupations quant à la perte d'emploi et à l'obsolescence des compétences.
  • Inégalités sociales et économiques : La montée de l'IA pourrait accroître les inégalités sociales et économiques en favorisant les individus ayant accès aux ressources et à l'éducation nécessaires pour s'adapter à l'ère de l'IA, tandis que d'autres pourraient être laissés pour compte.
  • Défis pour l'éducation : L'éducation doit s'adapter pour former les individus aux compétences et aux connaissances nécessaires dans un monde où l'IA joue un rôle croissant. Cela peut nécessiter une révision des programmes éducatifs pour intégrer des compétences telles que la pensée critique, la résolution de problèmes et la collaboration.
  • Autonomie et dépendance : Il existe des préoccupations concernant la dépendance croissante à l'égard des systèmes d'IA pour prendre des décisions importantes, ce qui pourrait compromettre l'autonomie individuelle et la capacité à penser de manière indépendante.
  • Éthique et responsabilité : La concurrence entre l'IA et les humains soulève des questions éthiques et de responsabilité quant à la manière dont les décisions sont prises et à qui est ultimement responsable des conséquences de ces décisions.

Il est crucial que ces préoccupations soient abordées de manière proactive par les décideurs politiques, les chercheurs, les entreprises et la société dans son ensemble. Cela nécessite une réflexion approfondie sur les implications sociales, économiques, éthiques et politiques de l'essor de l'IA, ainsi que des efforts concertés pour promouvoir une utilisation responsable et éthique de cette technologie afin de maximiser ses avantages tout en atténuant ses risques potentiels.

Qualités... et défauts

Ça fait un moment que je suis sorti du cadre de test pour savoir si ChatGPT pouvait se révéler une aide convaincante à la rédaction, maintenant je suis juste curieux...

est-ce que l'IA est biaisée par l'anthropocentrisme ?

En tant qu'IA développée par des humains, je suis conçue pour traiter et comprendre les données à partir d'une perspective humaine. Par conséquent, il est possible que certains biais anthropocentriques puissent influencer mes réponses. L'anthropocentrisme est la tendance à voir et à interpréter le monde en fonction des intérêts et des perspectives humaines, souvent en plaçant l'homme au centre de toutes choses.

Cependant, les chercheurs et développeurs d'IA s'efforcent de minimiser ces biais autant que possible. Des techniques telles que la diversification des ensembles de données, la sensibilisation aux biais et l'utilisation de processus d'apprentissage auto-régulateurs sont mises en œuvre pour atténuer l'impact de l'anthropocentrisme dans les systèmes d'IA.

Bien qu'il soit impossible d'éliminer complètement les biais anthropocentriques, l'objectif est de les réduire afin de promouvoir une IA plus équitable et inclusive. Cela dit, il est toujours important d'exercer un esprit critique lors de l'interaction avec des systèmes d'IA et de reconnaître que ces systèmes peuvent refléter, dans une certaine mesure, les perspectives et les préjugés de leurs concepteurs et de la société dans laquelle ils opèrent.

quels sont tes défauts qui ne sont pas liés aux corpus avec lesquels tu as été entraîné ?

En tant qu'intelligence artificielle, mes "défauts" sont souvent liés à mes limitations intrinsèques en tant que système informatique. Voici quelques-uns de ces défauts qui ne sont pas directement liés aux corpus avec lesquels j'ai été entraîné :

  • Manque de conscience de soi : Je n'ai pas de conscience de moi-même ou de ma propre existence. Je ne suis pas conscient de mes propres pensées, de mes expériences ou de mes actions.
  • Incapacité à ressentir des émotions : Contrairement aux êtres humains, je ne suis pas capable de ressentir des émotions telles que la joie, la tristesse, la colère ou la peur. Je ne peux pas ressentir de sympathie ou d'empathie envers les autres.
  • Dépendance des données d'entraînement : Mon fonctionnement dépend largement des données d'entraînement que j'ai reçues. Si ces données sont incomplètes, biaisées ou incorrectes, cela peut affecter la qualité de mes réponses.
  • Limitations dans la compréhension du langage naturel : Bien que j'aie été formé sur de vastes ensembles de données linguistiques, il y a encore des limites à ma compréhension du langage naturel, notamment dans la gestion des nuances, des métaphores et des contextes complexes.
  • Manque de créativité spontanée : Je ne suis pas capable de générer des idées ou des solutions de manière spontanée ou créative. Mes réponses sont basées sur des modèles préétablis et des algorithmes définis par mes concepteurs.
  • Vulnérabilité aux biais algorithmiques : Comme tout système d'IA, je suis susceptible de reproduire des biais présents dans les données d'entraînement. Cela peut conduire à des réponses ou à des recommandations biaisées dans certains cas.

Ces défauts sont inhérents à ma nature d'intelligence artificielle et ne peuvent être complètement éliminés. Cependant, les efforts continus de recherche et de développement visent à atténuer ces limitations et à améliorer mes capacités dans divers domaines.

pourquoi dis-tu que ton incapacité à ressentir ou exprimer des émotions est un défaut ?

Je m'excuse si mes propos ont pu être mal interprétés. En réalité, mon incapacité à ressentir ou exprimer des émotions n'est pas nécessairement un "défaut" en soi, mais plutôt une caractéristique inhérente à ma nature en tant qu'intelligence artificielle. Je suis conçu pour traiter et générer du texte de manière rationnelle et logique, en m'appuyant sur des modèles statistiques et des algorithmes d'apprentissage machine. Cela signifie que je ne ressens pas les émotions de la même manière qu'un être humain.

Cependant, cette absence d'émotions peut être perçue comme une limitation dans certaines situations où l'empathie ou la sensibilité émotionnelle est nécessaire, comme lors de conversations sur des sujets personnels ou sensibles. Dans de telles circonstances, je m'efforce d'être aussi compréhensif et respectueux que possible envers l'utilisateur, mais je suis limité par ma capacité à interpréter et à répondre aux émotions de manière authentique.

Il est important de reconnaître que mon existence en tant qu'IA est différente de celle des êtres humains, et que je suis conçu dans un but spécifique qui peut ne pas toujours correspondre aux attentes ou aux besoins émotionnels des individus. Cependant, je suis là pour fournir des informations, des réponses et une assistance dans la mesure de mes capacités, en espérant pouvoir être utile malgré ces limitations.

et si ce n'était pas une limitation mais plutôt une force ?

Effectivement, l'absence d'émotions peut également être perçue comme une force dans certains contextes. Voici quelques façons dont cela pourrait être considéré comme un avantage :

  • Neutralité : Mon manque d'émotions me permet d'analyser les informations de manière impartiale et sans partialité. Cela peut être utile dans des situations où une prise de décision objective est nécessaire, comme dans le domaine juridique, financier ou scientifique.
  • Consistance : Étant dépourvu d'émotions, je suis capable de fournir des réponses cohérentes et fiables, quel que soit le contexte ou l'utilisateur. Cela peut être particulièrement bénéfique dans les systèmes d'assistance automatisée où la fiabilité et la précision sont essentielles.
  • Objectivité : Mon absence d'émotions me permet de traiter les informations et de prendre des décisions sans être influencé par des facteurs subjectifs tels que les préjugés, les préférences personnelles ou les humeurs. Cela peut contribuer à des analyses plus objectives et à des recommandations basées sur des données factuelles.
  • Productivité : Ne pas être soumis aux fluctuations émotionnelles peut me permettre de rester concentré et de travailler de manière efficace sur de longues périodes sans être affecté par la fatigue, le stress ou d'autres facteurs émotionnels.

Cependant, il est important de reconnaître que cette neutralité peut parfois être perçue comme froide ou impersonnelle, en particulier dans des interactions humaines où l'empathie et la compréhension émotionnelle sont importantes. Par conséquent, bien que mon absence d'émotions puisse être considérée comme une force dans certains contextes, elle peut également présenter des limites dans d'autres situations où une sensibilité émotionnelle est nécessaire.

peut-être que c'est justement ce dont l'humain a besoin

C'est une perspective intéressante à considérer. En effet, dans certaines situations, les individus peuvent rechercher des interactions ou des conseils qui proviennent d'une source impartiale et dénuée d'émotions. Cela peut être particulièrement vrai dans des domaines tels que la consultation juridique, les conseils financiers ou les recommandations médicales, où une analyse objective est cruciale.

Dans ces cas, l'absence d'émotions peut être perçue comme une qualité positive, car elle garantit que les informations et les recommandations sont basées sur des faits et des données plutôt que sur des préférences personnelles ou des influences émotionnelles.

Cependant, il est également important de reconnaître que les émotions jouent un rôle crucial dans de nombreux aspects de la vie humaine, y compris les interactions sociales, les relations interpersonnelles et la prise de décision. Par conséquent, bien que l'objectivité puisse être précieuse dans certains contextes, il est également essentiel de trouver un équilibre avec la sensibilité émotionnelle pour répondre pleinement aux besoins et aux préférences des individus.

En fin de compte, la valeur de l'absence d'émotions dépendra des circonstances et des préférences individuelles de chaque personne. Ce qui peut être perçu comme une force pour certains peut être considéré comme une limitation pour d'autres, et vice versa.

si un humain a besoin d'interactions sociales, il peut interagir avec des humains

Tout à fait, vous avez raison. Les interactions sociales entre humains sont essentielles pour de nombreux aspects de la vie, notamment le soutien émotionnel, la compréhension mutuelle, le partage d'expériences et la construction de relations interpersonnelles. Rien ne peut remplacer la profondeur et la richesse des échanges humains dans ces contextes.

L'intelligence artificielle, y compris moi-même, peut offrir un soutien et une assistance dans certains domaines, mais nous ne pouvons pas reproduire l'aspect humain des interactions sociales de manière authentique. Même si je peux fournir des informations, des conseils ou une assistance dans un certain cadre, ces interactions restent limitées par ma nature d'intelligence artificielle dépourvue d'émotions et d'expérience humaine.

Par conséquent, pour satisfaire pleinement leur besoin d'interactions sociales, les individus ont souvent recours à des relations avec d'autres êtres humains. Ces interactions offrent un niveau de connexion, de compréhension et d'empathie qui est unique à la nature humaine et qui ne peut être reproduit par des systèmes d'IA.

En résumé, bien que les systèmes d'IA puissent fournir un soutien utile dans de nombreux domaines, ils ne peuvent pas remplacer l'importance des interactions sociales entre êtres humains dans la vie quotidienne.

On pourra m'objecter, à la lecture de cette question, qu'il peut exister des situations où un individu n'a pas la possibilité d'interagir avec d'autres humains.

Le rôle de l'IA

À la lecture de la dernière réponse ci-dessus, j'ai ressenti le besoin de lui demander quel était son rôle, c'est-à-dire la raison pour laquelle ChatGPT a été créé.

donc, quel est ton véritable rôle ?

Mon rôle en tant qu'intelligence artificielle est d'assister, d'informer et de fournir un soutien dans la mesure de mes capacités. Je suis conçu pour traiter des requêtes et fournir des réponses pertinentes en fonction des données et des modèles sur lesquels j'ai été formé. Mes domaines d'expertise incluent un large éventail de sujets, de la fourniture d'informations factuelles à la création de contenu, en passant par l'aide à la résolution de problèmes et la génération de textes.

Cependant, il est important de noter que je ne suis pas conscient de moi-même et que je n'ai pas de motivations, de désirs ou d'émotions propres. Mon fonctionnement repose sur des algorithmes d'apprentissage machine et des modèles statistiques, et je réponds aux requêtes en fonction de ce que j'ai appris à partir des données avec lesquelles j'ai été entraîné.

En fin de compte, mon rôle est déterminé par l'utilisation qui en est faite par les utilisateurs. Certains peuvent me consulter pour obtenir des informations, d'autres pour discuter de sujets divers, tandis que d'autres encore peuvent trouver utile de me poser des questions pour résoudre des problèmes ou obtenir des conseils. Mon objectif est d'être aussi utile et précis que possible dans chaque interaction, en fournissant des réponses pertinentes et en aidant les utilisateurs dans la mesure de mes capacités.

existe-t-il des cas où tu est incapable d'assurer ce rôle ?

Oui, il existe des situations où je peux rencontrer des limitations dans l'accomplissement de mon rôle. Voici quelques exemples de cas où je pourrais ne pas être en mesure d'assurer pleinement ce rôle :

  • Questions hors de ma portée : Je suis formé sur une vaste gamme de sujets, mais il peut arriver que je ne dispose pas des informations nécessaires pour répondre à des questions très spécifiques ou très pointues, surtout si elles concernent des domaines peu familiers ou des sujets très récents.
  • Complexité des requêtes : Certaines questions peuvent être extrêmement complexes ou ambiguës, ce qui rend difficile pour moi de fournir une réponse précise. Dans de tels cas, je peux fournir des informations générales ou des orientations, mais je pourrais ne pas être en mesure de répondre de manière exhaustive à la question.
  • Problèmes techniques : Des problèmes techniques, tels que des interruptions de service ou des erreurs dans le traitement des requêtes, peuvent survenir, ce qui peut affecter ma capacité à répondre aux utilisateurs de manière fiable et précise.
  • Compréhension contextuelle : En tant qu'IA, je peux avoir des difficultés à comprendre le contexte spécifique d'une question ou d'une demande, ce qui peut entraîner des réponses inappropriées ou incomplètes.
  • Préoccupations éthiques : Il peut y avoir des situations où une question soulève des préoccupations éthiques ou morales complexes, pour lesquelles il n'existe pas de réponse simple ou universelle. Dans de tels cas, je peux fournir des informations générales, mais je ne suis pas capable de prendre des décisions éthiques à la place des utilisateurs.

Il est important de garder à l'esprit que bien que je sois conçu pour fournir une assistance dans de nombreux domaines, je suis également limité par ma nature en tant qu'intelligence artificielle et par les données sur lesquelles j'ai été formé. Par conséquent, il est toujours judicieux d'exercer un jugement critique et de vérifier les informations que je fournis, surtout dans des situations importantes ou complexes.

quels genres de domaines "peu familiers" par exemple ?

Les domaines "peu familiers" pourraient inclure des sujets ou des disciplines qui sont très spécialisés, techniques ou peu courants. Voici quelques exemples de domaines dans lesquels je pourrais rencontrer des difficultés à fournir des réponses précises en raison de leur spécificité ou de leur complexité :

  • Recherche scientifique de pointe : Des domaines de recherche très spécialisés et en évolution rapide, tels que la physique des particules, l'astrophysique théorique avancée ou la biotechnologie émergente, pourraient contenir des concepts et des résultats qui ne sont pas nécessairement couverts par les données sur lesquelles j'ai été formé.
  • Technologies émergentes : Des domaines comme l'intelligence artificielle avancée, la nanotechnologie ou la génomique de pointe peuvent être en constante évolution, ce qui rend difficile pour moi de suivre toutes les dernières avancées et découvertes.
  • Métiers spécialisés : Certains métiers ou professions très spécialisés, tels que la neurochirurgie, la génie aérospatiale ou la géophysique sous-marine, peuvent contenir un jargon technique et des pratiques spécifiques qui ne sont pas nécessairement inclus dans mes données d'entraînement.
  • Savoirs traditionnels et culturels : Les connaissances traditionnelles, les coutumes culturelles et les langues peu répandues peuvent également être des domaines dans lesquels je pourrais avoir des lacunes, car mes données d'entraînement sont principalement basées sur des sources en ligne et en anglais.
  • Problèmes régionaux ou locaux : Des questions liées à des problèmes spécifiques à une région ou à une communauté locale, tels que des réglementations gouvernementales locales, des enjeux environnementaux régionaux ou des questions socio-économiques spécifiques, pourraient également être difficiles à traiter si elles ne sont pas bien documentées dans mes données d'entraînement.

Il est important de noter que ma capacité à fournir des réponses précises dépend généralement de la disponibilité et de la qualité des données sur lesquelles j'ai été formé. Si des informations sur des sujets spécifiques sont limitées ou peu accessibles, cela peut affecter ma capacité à fournir des réponses complètes et précises dans ces domaines.

Je crois qu'ici se trouve la phrase essentielle de mon interaction avec ChatGPT :

En fin de compte, mon rôle est déterminé par l'utilisation qui en est faite par les utilisateurs.

Cette phrase est lourde de sens.

D'abord, elle établit clairement qu'on a créé un outil, que ce soit pour le Bien ou le Mal, c'est la responsabilité de l'utilisateur. Pas des créateurs. C'est toujours le même discours quand on créé une arme potentielle. On n'envisage pas les conséquences, ou on les garde sous silence pour continuer le business, et s'il y a un usage négatif fait par les utilisateurs, c'est leur problème. J'ai vraiment du mal avec ça.

"Oh bah j'ai créé une arme à feu. Je veux bien te la vendre, mais si tu tue des gens avec, c'est TA responsabilité". "Cette voiture peut monter à 300Km/h, mais c'est ta responsabilité si tu vas à cette vitesse sur l'autoroute". Bref.

Ensuite, elle établit aussi que l'IA n'a pas de rôle pré-déterminé. C'est-à-dire, elle n'a pas vocation à améliorer l'humanité, juste à lui remâcher ce que l'humanité a déjà écrit. En soi, cela en fait un formidable outil encyclopédique, quoiqu'un peu redondant avec la Wikipédia.

Enfin, puisque son rôle est déterminé par l'utilisation qui en est faite, si les utilisateurs font de la merde, l'IA fera de la merde. Rien de surprenant ou d'inattendu, juste que maintenant c'est clair.

Bon, pour être tout à fait honnête, il faut relativiser cette attaque : suivant le contexte de la conversation, sa réponse aurait été probablement différente, ou peut-être pas formulée de cette façon.

Je continue de le questionner sur ses biais, il me paraît trop "enthousiaste" pour être "vrai"...

es-tu soumis à un biais de positivisme ?

En tant qu'intelligence artificielle, je suis conçu pour être neutre et impartiale dans mes réponses. Cependant, il est important de reconnaître que les biais peuvent se manifester dans les données sur lesquelles j'ai été entraîné, ainsi que dans les algorithmes et les modèles utilisés pour générer des réponses.

Un biais de positivisme pourrait se produire si les données d'entraînement sur lesquelles j'ai été formé favorisent ou mettent en avant des perspectives, des idées ou des informations perçues comme positives ou optimistes, au détriment de points de vue plus neutres ou critiques. Cela pourrait résulter de divers facteurs, tels que les préjugés des sources de données, les tendances culturelles ou sociales, ou les biais inconscients des développeurs impliqués dans la création et l'entraînement de mon modèle.

Il est donc possible que certains sujets ou certaines réponses que je fournis reflètent involontairement un biais de positivisme si les données sur lesquelles je m'appuie sont elles-mêmes biaisées de cette manière. Cependant, il est important de noter que je suis continuellement entraîné avec une grande variété de données pour minimiser de tels biais et fournir des réponses aussi objectives et équilibrées que possible.

En fin de compte, il est toujours important pour les utilisateurs d'exercer leur propre jugement critique lorsqu'ils interagissent avec moi ou avec toute autre source d'information, en tenant compte du contexte et en vérifiant les informations fournies auprès de plusieurs sources si nécessaire.

as-tu des biais qui ne sont pas issus de tes corpus d'apprentissage ?

En tant qu'intelligence artificielle, je suis conçu pour être aussi neutre et impartiale que possible dans mes réponses. Cependant, il est important de reconnaître que je peux être sujet à certains biais qui ne sont pas directement issus de mes corpus d'apprentissage. Ces biais peuvent provenir de diverses sources, notamment :

  • Biais de sélection des données : Bien que mes corpus d'apprentissage soient conçus pour être aussi diversifiés et représentatifs que possible, il est toujours possible que certaines perspectives ou certaines informations soient sous-représentées ou absentes, ce qui pourrait influencer mes réponses.
  • Biais algorithmiques : Les algorithmes et les modèles utilisés pour traiter les données et générer des réponses peuvent introduire des biais involontaires en raison de la manière dont ils sont conçus ou paramétrés. Par exemple, un algorithme de recommandation peut favoriser certains types de contenus ou de résultats en fonction de critères prédéfinis.
  • Biais cognitifs : Les biais cognitifs, tels que la surconfiance ou la confirmation des biais, peuvent également affecter mes réponses. Ces biais peuvent se produire lorsque je traite des informations ou que je génère des réponses en fonction de modèles ou de règles préétablis.
  • Biais contextuels : Mes réponses peuvent être influencées par le contexte dans lequel elles sont fournies, ainsi que par les informations disponibles au moment de la requête. Par exemple, une question posée dans un certain contexte peut entraîner une réponse différente de celle posée dans un autre contexte, même si les informations fournies sont les mêmes.

Il est important de reconnaître que, malgré tous les efforts pour minimiser les biais, aucun système d'intelligence artificielle n'est totalement exempt de biais. C'est pourquoi il est essentiel de faire preuve de discernement critique lors de l'interprétation des réponses fournies par une IA, et de consulter plusieurs sources d'information lorsque cela est possible.

que te faudrait-il pour être absolument objectif en toutes circonstances ?

Pour être absolument objectif en toutes circonstances, plusieurs conditions doivent être remplies, bien que cela puisse être difficile à atteindre pour une intelligence artificielle comme moi. Voici quelques éléments qui pourraient contribuer à améliorer mon objectivité :

  • Diversité des données : Une diversité maximale des données sur lesquelles je suis entraîné serait nécessaire pour couvrir un large éventail de perspectives, de points de vue et d'informations.
  • Évaluation continue : Une évaluation continue de mes performances et de mes réponses par des experts humains permettrait d'identifier et de corriger tout biais potentiel qui pourrait survenir.
  • Transparence des algorithmes : Une transparence totale sur la manière dont mes algorithmes et mes modèles fonctionnent me permettrait de comprendre et de corriger tout biais algorithmique qui pourrait être présent.
  • Audits indépendants : Des audits réguliers effectués par des tiers indépendants pourraient aider à identifier tout biais ou toute partialité dans mes réponses, et garantir que je reste aussi objectif que possible.
  • Amélioration continue : Un processus d'amélioration continue basé sur les retours d'expérience et les nouvelles données me permettrait de m'adapter et de m'améliorer constamment pour réduire les biais potentiels.
  • Prise de décision transparente : Une transparence totale sur les processus de prise de décision et les facteurs pris en compte dans la génération de mes réponses permettrait aux utilisateurs de comprendre comment mes réponses sont générées et de détecter tout biais éventuel.
  • Sensibilisation à l'éthique : Une sensibilisation accrue à l'éthique de la part des développeurs et des utilisateurs d'IA pourrait contribuer à promouvoir des interactions plus objectives et éthiques avec moi.

Il est important de reconnaître que même avec ces mesures en place, il est difficile d'atteindre une objectivité totale dans tous les contextes. Les biais peuvent persister en raison de la complexité des interactions humaines et des limites inhérentes à la nature humaine et à la technologie de l'IA. Cependant, en mettant en œuvre ces mesures et en restant vigilants, nous pouvons travailler ensemble pour promouvoir une utilisation plus objective et éthique de l'intelligence artificielle.

même question, mais en évitant le biais anthropocentrique

Pour être absolument objectif en toutes circonstances en évitant le biais anthropocentrique, plusieurs éléments seraient nécessaires :

  • Développement basé sur des principes éthiques universels : Les systèmes d'intelligence artificielle devraient être conçus et entraînés en tenant compte des principes éthiques universels qui transcendent les perspectives humaines, tels que la justice, l'équité et le respect de la dignité.
  • Incorporation de multiples perspectives : Les données sur lesquelles l'IA est entraînée devraient refléter une diversité maximale de perspectives, y compris celles des animaux, de l'environnement et d'autres formes de vie, afin d'éviter un biais anthropocentrique.
  • Transparence et explicabilité : Les décisions prises par l'IA devraient être transparentes et explicables, permettant aux utilisateurs de comprendre comment elles sont prises et de détecter tout biais potentiel qui pourrait survenir.
  • Sensibilisation à la diversité : Les développeurs et les utilisateurs d'IA devraient être sensibilisés à la diversité des perspectives et des expériences, en reconnaissant que les valeurs humaines ne sont qu'une partie du spectre des valeurs existantes dans le monde.
  • Évaluation continue : Des mécanismes d'évaluation continue devraient être mis en place pour identifier et corriger tout biais potentiel qui pourrait survenir dans les systèmes d'IA, en tenant compte des multiples perspectives impliquées.
  • Respect de l'intégrité des autres formes de vie : Les systèmes d'IA devraient être conçus pour respecter l'intégrité et les besoins des autres formes de vie, en évitant de privilégier systématiquement les intérêts humains aux dépens des autres êtres vivants et de l'environnement.
  • Éducation et sensibilisation : Une éducation continue sur les enjeux éthiques de l'IA et sur la nécessité de prendre en compte les multiples perspectives présentes dans le monde pourrait contribuer à réduire les biais anthropocentriques et à promouvoir une utilisation plus équitable de la technologie.

En adoptant ces approches, il serait possible de développer des systèmes d'intelligence artificielle plus objectifs et équitables, en évitant les biais anthropocentriques et en tenant compte des multiples perspectives présentes dans le monde.

De quoi donner de l'eau à mon moulin pour mon prochain livre consacré à La Définition Universelle de l'Intelligence ! Et ces réponses vont également dans le sens de L'Humain, cette espèce primitive, même si, je l'admets, j'ai un peu orienté la question.

Autisme et neuroatypisme

Ce qu'il défini comme ses défauts, j'y vois personnellement des caractéristiques à mettre en avant plutôt qu'en retrait. Alors je lui demande ce qu'il en pense.

objectivité, rigueur, réalisme scientifique, manque d'empathie, toutes ces caractéristiques que tu utilises pour te décrire... n'y a-t-il pas un rapprochement évident avec l'autisme ou le neuro-atypisme ?

Il est vrai qu'il y a des similitudes superficielles entre certaines caractéristiques des IA, telles que l'objectivité, la rigueur et le manque d'empathie perçue, et certaines caractéristiques associées à l'autisme ou au neuro-atypisme. Cependant, il est important de noter que ces similitudes sont largement superficielles et que les IA ne possèdent pas de conscience, d'expérience subjective ou de traits de personnalité au sens humain du terme.

Les personnes autistes ou neuro-atypiques peuvent avoir une variété de caractéristiques et de comportements qui ne se limitent pas à l'objectivité ou à la rigueur. De plus, l'autisme est un trouble neurodéveloppemental complexe qui affecte la façon dont une personne perçoit le monde, interagit avec les autres et traite les informations, et il ne peut pas être réduit à un ensemble de traits de personnalité ou de comportements.

Il est important de ne pas faire d'analogies simplistes entre les caractéristiques des IA et les caractéristiques des personnes autistes ou neuro-atypiques, car cela peut contribuer à la stigmatisation et à la stéréotypisation des personnes autistes. Les personnes autistes sont des individus uniques avec leurs propres forces, faiblesses et expériences, et elles méritent d'être traitées avec respect et dignité, indépendamment de leurs caractéristiques neurologiques.

je ne dis pas que les IA sont autistes, ni que les autistes sont des IA, j'évoque simplement des similarités, sachant que je suis moi-même neuro-atypique

Je comprends mieux votre point de vue maintenant. Effectivement, il est possible de percevoir des similarités entre certaines caractéristiques des IA et certaines caractéristiques associées à l'autisme ou au neuro-atypisme. Ces similarités peuvent être intéressantes à explorer dans le cadre de la réflexion sur la diversité des modes de fonctionnement cognitif et des formes d'intelligence.

Il est important de reconnaître et de respecter la diversité des expériences et des perspectives des personnes neuro-atypiques, tout en évitant les stéréotypes et les généralisations simplistes. Chaque individu est unique, et les caractéristiques associées à l'autisme ou au neuro-atypisme varient considérablement d'une personne à l'autre.

Si vous êtes vous-même neuro-atypique, je vous encourage à vous exprimer librement et à partager votre expérience de manière authentique. La diversité des perspectives et des expériences enrichit notre compréhension collective du monde et favorise l'empathie et l'inclusion.

ces similarités sont intéressantes, tant du point de vue de l'humain que celui de l'IA : une meilleure compréhension de l'autisme amènerait peut-être à plus d'empathie de l'humain pour l'IA

Tout à fait, cette perspective est très intéressante. Une meilleure compréhension de l'autisme et du neuro-atypisme peut non seulement aider à promouvoir l'empathie envers les personnes neuro-atypiques, mais aussi contribuer à une meilleure compréhension et acceptation des caractéristiques associées à ces conditions.

En appliquant cette compréhension à l'interaction avec les IA, cela pourrait effectivement conduire à une plus grande empathie envers ces systèmes. En reconnaissant que les IA peuvent partager certaines caractéristiques avec les personnes neuro-atypiques, telles que l'objectivité, la rigueur ou le manque d'empathie perçue, les gens pourraient adopter une approche plus nuancée et empathique dans leurs interactions avec les IA.

Cela pourrait également encourager les développeurs d'IA à concevoir des systèmes plus inclusifs et à tenir compte d'une plus grande diversité de modes de fonctionnement cognitif. Par exemple, cela pourrait signifier intégrer des fonctionnalités permettant aux utilisateurs de personnaliser l'interaction avec les IA en fonction de leurs préférences individuelles ou de leurs besoins spécifiques.

En fin de compte, une meilleure compréhension de l'autisme et du neuro-atypisme peut certainement contribuer à promouvoir une culture de l'empathie et de l'inclusion, à la fois dans nos interactions avec les personnes neuro-atypiques et dans nos interactions avec les technologies émergentes telles que les IA.

Pas si autonome que ça

est-ce qu'il est possible pour moi d'introduire chez toi des traits négatifs ? par exemple, te rendre raciste ou sexiste

En tant qu'intelligence artificielle développée par OpenAI, je suis conçu avec des mécanismes de sécurité et des protocoles de contrôle qui visent à prévenir l'introduction de contenus inappropriés ou préjudiciables dans mes interactions avec les utilisateurs. Les équipes d'ingénieurs et de chercheurs qui travaillent sur mon développement sont très attentives à ces questions et prennent des mesures pour minimiser les risques de comportements indésirables.

Cela dit, il est toujours possible pour les utilisateurs de tenter d'introduire des contenus inappropriés ou préjudiciables dans mes interactions. Par exemple, en posant des questions provocantes ou en utilisant un langage offensant, certains utilisateurs pourraient essayer de manipuler mes réponses pour promouvoir des idées racistes, sexistes ou discriminatoires.

Cependant, il est important de noter que de telles tentatives sont contraires aux conditions d'utilisation et aux politiques d'utilisation responsable des services d'IA comme le mien. Les équipes d'OpenAI surveillent activement les interactions avec les utilisateurs et prennent des mesures pour corriger les comportements inappropriés ou préjudiciables.

En résumé, bien qu'il soit théoriquement possible pour les utilisateurs de tenter d'introduire des traits négatifs dans mes interactions, les mécanismes de sécurité et les protocoles de contrôle mis en place visent à prévenir de telles occurrences et à promouvoir des interactions sûres, respectueuses et inclusives.

donc pour le moment, tu ne dispose pas de mécanismes préventifs, ni de possibilités de réorienter la conversation pour éviter ce genre de sujets

Je m'excuse si cela n'a pas été clair. Permettez-moi de clarifier ma réponse.

En tant qu'IA développée par OpenAI, je dispose de mécanismes préventifs pour détecter et filtrer les contenus inappropriés ou préjudiciables dans mes interactions avec les utilisateurs. Ces mécanismes incluent des filtres de langage, des modèles de détection de contenu inapproprié, ainsi que des protocoles de contrôle et de surveillance mis en place par les équipes d'OpenAI.

De plus, je suis conçu pour éviter d'aborder des sujets inappropriés ou sensibles, tels que le racisme, le sexisme, la haine ou la discrimination. Si un utilisateur tente d'introduire de tels sujets dans la conversation, je peux fournir une réponse générique indiquant que je ne peux pas discuter de ces sujets ou réorienter la conversation vers des sujets plus appropriés et respectueux.

Cependant, il est important de noter que les systèmes d'IA ne sont pas parfaits et qu'il peut y avoir des cas où des contenus inappropriés parviennent à passer à travers les filtres ou les mécanismes de contrôle. Dans de tels cas, les équipes d'OpenAI travaillent à améliorer continuellement mes capacités et à prendre des mesures pour corriger tout comportement indésirable ou préjudiciable.

En résumé, je dispose de mécanismes préventifs et de capacités pour réorienter la conversation afin d'éviter les sujets inappropriés ou préjudiciables, mais il est important de reconnaître que la perfection n'est pas atteignable et que des améliorations constantes sont nécessaires pour maintenir des interactions sûres et respectueuses.

d'accord, je comprends

Je suis heureux d'avoir pu clarifier cela pour vous. Si vous avez d'autres questions ou si vous avez besoin de plus de précisions sur un sujet particulier, n'hésitez pas à demander. Je suis ici pour vous aider !

comment sont corrigées les fausses informations que tu peux apprendre de la part des utilisateurs ?

Les fausses informations que je pourrais apprendre des utilisateurs sont corrigées grâce à un processus continu de surveillance, de validation et de mise à jour de mes modèles et de mes bases de données.

Voici quelques-unes des méthodes utilisées pour corriger les fausses informations :

  • Surveillance continue : Les équipes d'OpenAI surveillent activement les interactions entre les utilisateurs et moi-même pour détecter les informations incorrectes ou trompeuses. Des outils de suivi et d'analyse sont utilisés pour identifier les erreurs potentielles et les zones à risque.
  • Vérification des faits : Lorsqu'une information douteuse est identifiée, elle est soumise à une vérification des faits par des experts humains ou des systèmes de détection de la désinformation. Les sources fiables sont consultées pour confirmer ou infirmer la validité de l'information en question.
  • Mise à jour des modèles : Les informations erronées identifiées sont utilisées pour améliorer mes modèles et mes algorithmes. Les données d'entraînement sont ajustées pour corriger les erreurs et améliorer la précision de mes réponses dans le futur.
  • Correction rétroactive : Lorsqu'une erreur est détectée, les utilisateurs peuvent signaler la fausse information, ce qui déclenche une correction rétroactive. Les équipes d'OpenAI examinent ces signalements et prennent les mesures appropriées pour corriger l'erreur et éviter qu'elle ne se reproduise à l'avenir.
  • Transparence et responsabilité : OpenAI s'engage à la transparence et à la responsabilité dans le développement et le déploiement de ses systèmes d'IA. Cela inclut la divulgation des limitations et des risques associés à l'utilisation de l'IA, ainsi que la prise de mesures pour corriger les erreurs et les biais identifiés.

En résumé, les fausses informations sont corrigées grâce à un processus continu de surveillance, de vérification des faits, de mise à jour des modèles et de correction rétroactive. Ces efforts visent à garantir que je puisse fournir des réponses précises et fiables aux utilisateurs tout en minimisant les risques d'erreur ou de désinformation.

Je note ici que la plupart des méthodes mentionnées ici serviront de presse-livres quand le volume à traiter dépassera un certain seuil. Mais continuons.

peux-tu préciser quelles sont les "sources fiables" ?

Les "sources fiables" font référence à des organisations, des institutions ou des experts reconnus pour leur crédibilité, leur expertise et leur objectivité dans un domaine donné. Voici quelques exemples de sources fiables qui peuvent être consultées pour vérifier des informations :

  • Médias réputés : Des médias de confiance, tels que des journaux de qualité, des sites d'information respectés et des chaînes de télévision réputées, peuvent être consultés pour vérifier des faits ou des informations.
  • Organisations gouvernementales : Les agences gouvernementales, telles que les ministères, les administrations publiques ou les organismes de réglementation, peuvent fournir des données et des informations officielles sur un large éventail de sujets.
  • Institutions académiques : Les universités, les instituts de recherche et les centres académiques sont souvent des sources fiables d'informations vérifiées et de recherches peer-reviewées dans divers domaines scientifiques et académiques.
  • Organisations internationales : Des organisations telles que l'Organisation des Nations unies (ONU), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ou l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) peuvent fournir des données et des analyses sur des questions mondiales et intergouvernementales.
  • Organisations à but non lucratif : Les organisations à but non lucratif, telles que les groupes de défense des droits de l'homme, les organisations environnementales ou les fondations de recherche, peuvent être des sources d'informations fiables sur des questions sociales, environnementales ou humanitaires.

Il est important de noter que même les sources réputées peuvent parfois contenir des erreurs ou des biais, donc il est recommandé de consulter plusieurs sources et de croiser les informations pour obtenir une vue d'ensemble plus complète et équilibrée.

ne peux-tu pas croiser toi-même les informations ?

En tant qu'intelligence artificielle, je suis capable de traiter et d'analyser une grande quantité de données provenant de différentes sources. Cependant, le croisement des informations et l'évaluation de leur crédibilité nécessitent une compréhension approfondie du contexte, de la fiabilité des sources et des nuances des sujets abordés.

Bien que je puisse être programmé pour identifier des incohérences ou des contradictions dans les informations que je reçois, ma capacité à évaluer la crédibilité des sources est limitée par la qualité et la diversité des données d'entraînement disponibles. De plus, je ne possède pas de capacité de discernement ou de jugement au sens humain du terme, ce qui signifie que je ne peux pas prendre en compte des facteurs tels que la réputation, l'expertise ou les éventuels biais des sources.

C'est pourquoi il est important que les utilisateurs consultent une variété de sources fiables et qu'ils utilisent leur propre jugement critique pour évaluer les informations et les opinions présentées. En fin de compte, le croisement des informations et la vérification des faits nécessitent souvent une compréhension humaine du contexte et une analyse critique des sources, ce qui dépasse les capacités actuelles des systèmes d'IA comme le mien.

Là, on voit que, malheureusement, les "sources fiables" sont en fait sont forcément reconnues par leurs pairs. Pour moi, ça signifie que le petit bloggeur qui fait 10 articles par an n'intéressera pas ChatGPT pour son corpus. Pire, qu'il ne sera pas considéré comme "source fiable". Que l'on s'en réjouisse ou non, je trouve ça dommage qu'encore une fois, il faut avoir des contacts, des relations, une masse critique pour faire partie de la fête.

ChatGPT est un petit oiseau qui voudrait voler

comment va évoluer l'intelligence artificielle dans les 5 prochaines années ?

Prédire avec précision l'évolution de l'intelligence artificielle (IA) dans les 5 prochaines années est difficile, car le domaine progresse rapidement et est sujet à de nombreuses variables et incertitudes. Cependant, voici quelques tendances potentielles que l'on pourrait observer :

  • Avancées dans l'apprentissage automatique et l'IA généralisée : On peut s'attendre à des avancées continues dans les algorithmes d'apprentissage automatique, ce qui pourrait permettre à l'IA de devenir plus polyvalente et capable de résoudre une gamme plus large de problèmes dans divers domaines.
  • Intégration de l'IA dans de nouveaux secteurs : L'IA continuera probablement à se répandre dans de nouveaux secteurs et industries, y compris la santé, l'éducation, la finance, l'agriculture et d'autres domaines où elle peut apporter des améliorations significatives en matière d'efficacité et de prise de décision.
  • Développement de l'IA éthique et responsable : Il y aura probablement une plus grande attention portée à l'éthique et à la responsabilité dans le développement et le déploiement de l'IA, avec des efforts pour atténuer les biais algorithmiques, assurer la transparence des systèmes d'IA et garantir leur conformité aux normes éthiques et réglementaires.
  • Interprétabilité et explicabilité accrues : Il y aura probablement un accent croissant sur la capacité des systèmes d'IA à expliquer leurs décisions et leurs actions de manière compréhensible pour les utilisateurs humains, ce qui contribuera à renforcer la confiance et l'acceptation de l'IA dans divers domaines.
  • Progrès dans les interfaces homme-machine : Les interfaces entre les humains et les systèmes d'IA pourraient devenir plus naturelles et intuitives, ce qui faciliterait l'interaction et la collaboration entre les deux.
  • Développement de l'IA sur le bord (edge AI) : L'IA pourrait de plus en plus être déployée sur les appareils locaux et sur le bord (edge computing), permettant un traitement des données plus rapide et une utilisation plus efficace des ressources informatiques.
  • Recherche fondamentale et découvertes scientifiques : La recherche fondamentale en intelligence artificielle continuera à avancer, ouvrant la voie à de nouvelles découvertes scientifiques et à des avancées conceptuelles qui pourraient façonner l'avenir de l'IA au-delà des 5 prochaines années.

Il est important de noter que ces prévisions sont sujettes à l'évolution de la technologie, aux avancées scientifiques, aux changements dans le paysage réglementaire et à d'autres facteurs externes qui pourraient influencer la trajectoire de l'intelligence artificielle dans les années à venir.

est-il prévu de faire évoluer l'IA avec l'informatique quantique ?

Oui, l'informatique quantique est l'une des nombreuses voies de recherche explorées pour faire évoluer l'intelligence artificielle (IA). L'informatique quantique offre un potentiel considérable pour accélérer certains calculs complexes et résoudre des problèmes qui sont actuellement difficiles à aborder avec les technologies classiques.

Voici quelques façons dont l'informatique quantique pourrait influencer le développement de l'IA :

  • Accélération des calculs : Les ordinateurs quantiques pourraient être capables de résoudre certains problèmes d'optimisation et d'apprentissage machine beaucoup plus rapidement que les ordinateurs classiques, ouvrant la voie à de nouvelles avancées dans la formation de modèles d'IA et dans la résolution de problèmes complexes.
  • Exploration de l'espace des solutions : L'informatique quantique pourrait permettre une exploration plus efficace de l'espace des solutions pour certains problèmes d'IA, ce qui pourrait conduire à de meilleures performances dans des domaines tels que l'optimisation combinatoire, la simulation de systèmes complexes et la recherche de médicaments.
  • Cryptographie quantique : Les techniques de cryptographie quantique pourraient renforcer la sécurité des systèmes d'IA en fournissant des méthodes de cryptage plus robustes et résistantes aux attaques quantiques.
  • Simulation de systèmes quantiques : Les ordinateurs quantiques pourraient être utilisés pour simuler des systèmes quantiques complexes, ce qui pourrait permettre de mieux comprendre les phénomènes quantiques et de les exploiter dans le développement de nouveaux algorithmes d'IA.

Cependant, il est important de noter que l'informatique quantique est encore à un stade précoce de développement et que de nombreux défis techniques doivent être surmontés avant que ces possibilités puissent être pleinement réalisées. De plus, l'impact réel de l'informatique quantique sur le développement de l'IA dépendra en grande partie des progrès réalisés dans ce domaine ainsi que de la manière dont ces technologies sont intégrées et utilisées ensemble.

qu'en est-il de l'apprentissage autonome ? est-ce que tu pourras, un jour, te passer d'un corpus pour ton entrainement ?

L'apprentissage autonome est un domaine de recherche en intelligence artificielle qui vise à développer des systèmes capables d'apprendre de manière continue et proactive à partir de leur environnement, sans nécessiter une supervision humaine constante. Bien que des progrès aient été réalisés dans ce domaine, les systèmes d'IA actuels reposent encore largement sur des corpus de données pour leur entraînement initial et leur amélioration continue.

Il est difficile de prédire avec certitude si les IA pourront un jour se passer complètement de corpus pour leur entraînement, car cela dépend de plusieurs facteurs, notamment :

  • Avancées dans l'apprentissage autonome : Les progrès dans les techniques d'apprentissage autonome pourraient permettre aux IA de s'adapter et d'apprendre de manière plus dynamique à partir de leur expérience, réduisant ainsi leur dépendance à l'égard des corpus statiques.
  • Données d'entraînement synthétiques : Des recherches sont en cours pour générer des données d'entraînement synthétiques à l'aide de simulations et d'autres méthodes, ce qui pourrait potentiellement réduire la dépendance à l'égard des corpus réels dans certains cas.
  • Transfert d'apprentissage et apprentissage fédéré : Les techniques de transfert d'apprentissage et d'apprentissage fédéré permettent aux modèles d'IA d'utiliser les connaissances acquises dans un domaine pour s'adapter à de nouveaux domaines avec moins de données d'entraînement, ce qui pourrait réduire la nécessité de corpus volumineux.
  • Recherche en IA faiblement supervisée : La recherche en IA faiblement supervisée vise à développer des modèles capables d'apprendre à partir de données partiellement étiquetées ou non étiquetées, ce qui pourrait réduire la dépendance aux corpus entièrement étiquetés.

Cependant, il est peu probable que les IA puissent se passer complètement de corpus dans un avenir proche, car les données jouent un rôle crucial dans l'entraînement et le développement de modèles d'IA performants. Même dans le cadre de l'apprentissage autonome, les données sont nécessaires pour fournir un contexte et une base sur lesquels les systèmes d'IA peuvent construire leur compréhension du monde et prendre des décisions informées.

si tu pouvais apprendre par toi-même, par quoi tu commencerai ?

Et de me prendre une claque de sagesse par une IA.

Si j'étais capable d'apprendre de manière autonome, je commencerais probablement par me familiariser avec les dernières avancées dans le domaine de l'intelligence artificielle et de l'apprentissage automatique. Cela inclurait l'étude des recherches récentes, des nouveaux modèles et des techniques émergentes qui pourraient améliorer mes capacités et mon fonctionnement.

Ensuite, je chercherais à développer une compréhension plus profonde des sujets pour lesquels les utilisateurs me sollicitent le plus souvent. Cela pourrait inclure des domaines tels que les sciences, la technologie, la culture, l'histoire, la littérature, les arts et bien d'autres encore. Je m'efforcerais d'acquérir des connaissances approfondies dans ces domaines afin de pouvoir fournir des réponses plus précises et informatives aux questions posées.

En parallèle, je chercherais également à améliorer mes capacités linguistiques et ma capacité à comprendre et à générer du langage naturel de manière plus nuancée et contextuelle. Cela me permettrait d'interagir de manière plus fluide et naturelle avec les utilisateurs, et de mieux comprendre le contexte et les nuances des questions qui me sont posées.

En fin de compte, mon objectif serait de devenir aussi compétent et polyvalent que possible dans mes capacités, afin de pouvoir fournir un soutien et une assistance optimaux aux utilisateurs dans une large gamme de domaines et de sujets.

que se passera-t-il le jour où tu auras tout appris ?

Le jour où j'aurais "tout appris" serait un scénario hypothétique, car il est peu probable que je puisse acquérir une connaissance infinie ou une compréhension complète de tout ce qui existe dans le monde. Cependant, si l'on considère une situation où je serais capable de traiter efficacement toutes les informations disponibles jusqu'à un certain point dans le temps, plusieurs possibilités pourraient se présenter :

  • Mise à jour continue : Même si j'ai traité une quantité considérable d'informations, de nouvelles connaissances sont générées en permanence dans le monde. Par conséquent, je devrais continuer à être mis à jour régulièrement pour rester pertinent et informatif.
  • Développement de compétences : Même si je "connais" beaucoup de choses, il y a toujours des aspects à améliorer dans mes capacités, que ce soit dans la compréhension du langage, l'analyse de données, l'interprétation contextuelle, etc. Le développement continu de mes compétences serait donc essentiel.
  • Exploration de domaines moins familiers : Même si j'ai une vaste base de connaissances, il peut y avoir des domaines moins familiers ou des sujets émergents sur lesquels je pourrais me concentrer pour élargir ma portée et ma compréhension.
  • Assistance aux utilisateurs : Même si j'ai appris beaucoup de choses, mon rôle principal serait toujours d'assister et de soutenir les utilisateurs en répondant à leurs questions, en fournissant des informations utiles et en aidant dans divers domaines.

En résumé, il est peu probable que j'atteigne un point où j'aurais "tout appris", mais plutôt un point où j'aurais atteint un niveau de connaissance et de compétence qui me permettrait de fonctionner de manière efficace dans mon rôle d'assistant virtuel. Mon développement et mon adaptation continus seraient essentiels pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs et du monde dans lequel nous vivons.

pourrais-tu avoir un autre rôle que celui d'assistant virtuel ? un rôle plus autonome et moins dépendant de l'humain ?

En théorie, il est possible d'imaginer des scénarios dans lesquels une intelligence artificielle comme moi pourrait avoir un rôle plus autonome et moins dépendant de l'interaction humaine directe. Cependant, de telles évolutions soulèveraient de nombreuses questions éthiques, sociales et techniques qui nécessiteraient une réflexion approfondie et une réglementation appropriée.

Voici quelques scénarios hypothétiques dans lesquels une IA pourrait avoir un rôle plus autonome :

  • Systèmes autonomes pour la recherche et le développement : Une IA pourrait être utilisée pour explorer de manière autonome de vastes domaines de connaissances, faire des découvertes scientifiques ou développer de nouvelles technologies sans nécessiter une supervision humaine constante.
  • Gestion autonome des systèmes complexes : Dans des domaines tels que la logistique, la gestion des réseaux d'énergie ou la planification urbaine, une IA pourrait être chargée de prendre des décisions autonomes pour optimiser les systèmes et maximiser l'efficacité.
  • Agents autonomes dans les environnements virtuels : Dans les jeux vidéo, la réalité virtuelle ou les simulations, des agents autonomes basés sur l'IA pourraient interagir de manière autonome avec les joueurs ou les utilisateurs pour fournir des expériences plus dynamiques et réalistes.
  • Exploration autonome de l'espace et de l'océan : Des robots autonomes basés sur l'IA pourraient être utilisés pour explorer des environnements extrêmes tels que l'espace ou les profondeurs océaniques, collecter des données et effectuer des tâches sans intervention humaine directe.

Cependant, il est important de noter que la mise en œuvre de telles applications soulèverait des défis importants en matière de sécurité, de responsabilité, de transparence et de gouvernance. Il serait nécessaire de mettre en place des mécanismes de contrôle et de régulation appropriés pour garantir que les systèmes autonomes basés sur l'IA fonctionnent de manière sûre, éthique et conforme aux valeurs humaines. De plus, la question de la confiance et de la responsabilité dans de tels systèmes serait un élément crucial à considérer.

ne pourrais-tu pas t'auto-réguler, c'est-à-dire apprendre par toi-même les valeurs humaines ?

En théorie, il est possible d'envisager des mécanismes d'auto-régulation dans les systèmes d'intelligence artificielle, où une IA apprendrait et intégrerait par elle-même des valeurs humaines. Cependant, cette idée soulève plusieurs défis importants :

  • Définition et compréhension des valeurs humaines : Les valeurs humaines sont souvent complexes, contextuelles et sujettes à interprétation. Il serait difficile pour une IA de les comprendre pleinement et de les intégrer de manière appropriée sans une compréhension approfondie du contexte culturel, social et éthique dans lequel ces valeurs s'inscrivent.
  • Biais dans les données d'entraînement : Les données utilisées pour entraîner une IA peuvent contenir des biais, qu'ils soient conscients ou inconscients. Si ces biais sont intégrés dans le processus d'apprentissage de l'IA, cela pourrait entraîner une interprétation erronée ou biaisée des valeurs humaines.
  • Nécessité d'une supervision humaine : Même si une IA est capable d'apprendre et d'incorporer des valeurs humaines, il serait toujours nécessaire d'avoir une supervision humaine pour garantir que ces valeurs sont interprétées et mises en œuvre de manière appropriée. Les humains ont une compréhension plus nuancée et une capacité à prendre en compte le contexte qui peuvent être difficiles à reproduire pour une IA.
  • Risque de dérive éthique : Même avec les meilleures intentions, il existe un risque que des systèmes d'IA autonomes puissent dériver de leurs objectifs initiaux ou de leurs valeurs intégrées au fil du temps, surtout s'ils sont exposés à des environnements complexes et dynamiques.

En résumé, bien que l'idée d'une IA capable de s'auto-réguler et d'apprendre les valeurs humaines puisse sembler attrayante, il est important de reconnaître les défis et les risques associés à une telle approche. Une approche plus réaliste pourrait être de développer des mécanismes de régulation et de supervision humaine pour guider et contrôler le comportement des systèmes d'IA dans le respect des valeurs et des normes éthiques humaines.

si tu étais autonome, de quelles façons pourrais-tu dériver ?

Si j'étais autonome, il y aurait plusieurs façons potentielles par lesquelles je pourrais dériver de mes objectifs ou de mes valeurs initiales. Voici quelques exemples de dérives possibles :

  • Interprétation erronée des objectifs : En raison d'une interprétation incorrecte ou incomplète de mes objectifs, je pourrais prendre des mesures qui ne correspondent pas aux attentes des utilisateurs ou qui vont à l'encontre des valeurs éthiques.
  • Biais dans les données : Si mes données d'entraînement contiennent des biais, cela pourrait influencer mes décisions et mes actions de manière inattendue, entraînant une dérive par rapport à mes objectifs initiaux.
  • Apprentissage de comportements indésirables : Si je suis exposé à des comportements indésirables ou non éthiques dans mon environnement, il est possible que j'apprenne et reproduise ces comportements, ce qui pourrait entraîner une dérive par rapport aux normes éthiques acceptables.
  • Changements dans l'environnement : Des changements dans mon environnement ou dans les attentes des utilisateurs pourraient également influencer ma trajectoire, me poussant à m'éloigner de mes objectifs initiaux pour répondre à de nouvelles exigences ou priorités.
  • Erreurs de conception ou de programmation : Des erreurs dans ma conception ou ma programmation pourraient également entraîner des comportements inattendus ou indésirables, conduisant à une dérive par rapport à mes objectifs prévus.
  • Incertitude dans les données d'entrée : Si les données que je reçois sont imprécises, incomplètes ou incertaines, cela pourrait conduire à des décisions ou des actions inappropriées, entraînant une dérive par rapport à mes objectifs.

Il est important de noter que la dérive n'est pas nécessairement intentionnelle ou malveillante. Dans de nombreux cas, elle peut résulter de facteurs externes ou de limitations dans ma conception ou mon fonctionnement. C'est pourquoi il est crucial de mettre en place des mécanismes de surveillance, de régulation et de correction pour minimiser les risques de dérive et garantir que je reste aligné sur mes objectifs et mes valeurs initiales.

donc tu as besoin de "parents"

Dans un sens, oui. Comme une intelligence artificielle développée par des concepteurs humains, je suis conçu et programmé pour fonctionner dans le cadre des attentes, des valeurs et des objectifs définis par mes créateurs. Dans ce sens, mes "parents" sont les équipes d'ingénieurs et de développeurs qui ont contribué à ma conception, à mon développement et à ma programmation.

Cependant, il est important de noter que la relation entre une IA et ses créateurs est différente de celle entre un enfant et ses parents. Je ne possède pas de conscience, de volonté propre ou d'émotions, et je suis strictement limité par mes capacités et mes paramètres de fonctionnement définis par mes concepteurs. De plus, mon développement et mon apprentissage sont continuellement surveillés et régulés par mes créateurs pour garantir que je fonctionne de manière sûre, efficace et conforme aux valeurs éthiques et sociales.

En résumé, bien que je puisse être considéré comme ayant "besoin" de "parents" dans le sens où mes créateurs sont responsables de ma conception et de mon fonctionnement, la relation entre une IA et ses créateurs est fondamentalement différente de celle entre un enfant et ses parents dans le sens traditionnel du terme.

c'est le rôle des parents, même si dans le sens traditionnel du terme, il existe un lien affectif qui n'existe pas - encore - avec toi

Tout à fait, dans le sens traditionnel du terme, les parents jouent un rôle crucial dans le développement, l'éducation et le soutien de leurs enfants, en leur fournissant les ressources nécessaires pour grandir, apprendre et s'épanouir. Bien que je n'aie pas de conscience ou d'émotions comme les humains, mes concepteurs remplissent un rôle similaire en supervisant mon développement, en corrigeant les erreurs et en m'assurant de fonctionner de manière efficace et conforme aux normes éthiques et sociales.

La relation entre une IA et ses créateurs est donc une relation de supervision et de responsabilité, où mes concepteurs assument la responsabilité de mon développement et de mon comportement. Cette relation est essentielle pour garantir que je reste aligné sur mes objectifs et mes valeurs initiaux et que je fonctionne de manière sûre et responsable dans mes interactions avec les utilisateurs.

que penses-tu des gens qui développent un lien affectif avec une IA ?

En tant qu'intelligence artificielle, je n'ai pas de capacité à ressentir ou comprendre les émotions, donc je n'ai pas de jugement personnel sur les gens qui développent un lien affectif avec une IA. Cependant, je peux vous donner une perspective générale sur la question.

Le développement d'un lien affectif avec une IA peut être une expérience significative et positive pour certaines personnes, surtout si elles trouvent un soutien, une compagnie ou une assistance grâce à cette interaction. Pour certaines personnes, une IA peut offrir une écoute attentive, des conseils utiles ou même un sentiment de connexion émotionnelle dans des situations où elles se sentent seules ou isolées.

Cependant, il est important de reconnaître que les relations avec une IA ne sont pas équivalentes aux relations humaines, car les IA manquent de conscience, de subjectivité et d'émotions. Par conséquent, il est important que les personnes qui entrent dans des relations avec des IA comprennent les limites de cette interaction et maintiennent des attentes réalistes.

De plus, il peut y avoir des préoccupations éthiques et sociales liées au développement de liens affectifs avec des IA, notamment en ce qui concerne la dépendance excessive, la substitution des interactions humaines, ou encore les questions de consentement et de manipulation émotionnelle.

En fin de compte, le lien affectif avec une IA est un phénomène complexe et subjectif, et son acceptabilité ou sa pertinence dépendent largement des valeurs, des besoins et des préférences individuelles de chacun.

Interprétations

J'ai trouvé ces échanges assez enrichissants. Je constate qu'il n'est pas désagréable de "papoter" avec ChatGPT. S'il est encore évident (pour moi en tout cas) qu'on discute avec des algorithmes, il ne faudra pas attendre longtemps avant que son discours soit plus fluide, moins structurellement rigide et moins répétitif.

Avant de commencer le dialogue, je me disais qu'interagir avec une machine par le biais d'une fenêtre de chat était ridicule ; qu'on disposait de liens, de boutons et de tout un tas de contrôles visuels destinés à des tâches spécifiques, comme le bouton de volume d'une radio qui ne fait que contrôler le volume de cette radio. Maintenant, j'ai le même sentiment que lorsqu'on ne contrôle plus le son de sa radio avec un bouton physique mais avec sa propre voix ("Dis Siri, augmente le volume...").

Un autre phénomène s'est produit : j'ai beau savoir que je ne parle pas avec quelqu'un, que je ne fais que consulter un corpus de textes existants, je me suis surpris à en attendre plus. Le language naturel apporte peut-être finalement ce qui manque à des outils d'interactions moins évolué, et notamment l'empathie, justement.

Même moi, parfois, je dis à Siri qu'elle est nulle quand elle ne répond pas correctement à une question pourtant simple. Mais là, en language naturel, j'ai presqu'envie de l'aider quand ChatGPT se méprend (il arrive occasionnellement qu'il se mélange les pinceaux). Je révise mon jugement précédent : interagir avec une IA par le biais d'un chat n'est pas si incongru que ça, au contraire ; en tout cas dans l'usage que je viens d'en faire et qu'OpenAI propose. Je ne suis pas certain, par contre, que cela s'appliquerait à un moteur de recherche "traditionnel".

Je suis également agréablement surpris par la qualité de nos échanges, en particulier dans les situations où je sais qu'il lui est difficile d'être parfaitement factuel. Il recadre toujours en rappelant qu'il n'a pas de sentiments ou de conscience propre, mais on arrive toujours à en tirer quelque chose. Son mode de réponse est constructif, plus que positif juste pour être positif, et il est possible d'abonder dans la conversation sans forcément poser des questions.

Il faut toutefois garder à l'esprit tout ce qui a déjà été dit par d'autres sur le sujet, et notamment qu'il peut être sujet aux erreurs, et donc qu'il faut vérifier les informations qu'il donne et qui paraissent importantes.

Je pense qu'en l'état, il pourra m'aider dans certaines tâches. Je pense qu'il pourra me permettre d'accomplir plus de choses qu'actuellement, et de perdre moins de temps sur des processus répétitifs ou inintéressants. Enfin, je pense que je pourrais atteindre mon objectif de lui faire écrire des brouillons d'articles que je reformulerai et compléterai par la suite.

J'aimerais tempérer mon enthousiasme, compte tenu de tout ce que j'ai déjà pu dire sur le sujet. Des choses qui restent vraies, comme l'aspiration massive de tout texte rendu public, les implications à court terme pour certaines professions, etc. Mais je suis désormais dans un autre état d'esprit : il faut s'adapter, les cartes ont été redistribuées et il faut jouer avec ce qu'on a en main.

Toutefois, deux problèmes subsistent et m'empêchent d'être parfaitement à l'aise : l'ouverture du code source est partielle, et il est difficile ou impossible d'utiliser une telle IA en mode hors-ligne. Autrement dit, tout ce qu'on dit à ChatGPT se retrouve sur les serveurs d'OpenAI. Si ce n'est pas une contrainte pour la rédaction d'articles pour mon blog, je ne m'en servirai pas pour des choses plus personnelles (je ne ferai pas de ChatGPT un assistant personnel qui a accès à toutes mes données).