Test de l'Ecovacs Deebot X1e Omni

  1. Cloud obligatoire
  2. Cartographie initiale
  3. L'application
  4. Entretien
  5. Efficacité
  6. Bruit
  7. Autres observations
  8. Conclusion

On a cassé la tirelire pour s'offrir une aide ménagère en provenance d'Ecovacs : le Deebot X1e Omni (normalement tout orthographié en majuscules mais je n'ai pas envie de crier). Je vous livre ici mes réflexions après quelques jours d'utilisation, mais je ferai probablement un autre article dans quelques mois avec plus de recul.

Aucun de mes articles n'est sponsorisé et celui-ci ne fait pas exception : c'est un test honnête qui ne me rapporte rien.

Texte alternatif non fourni

Le robot et sa station. © Ecovacs

Cloud obligatoire

J'ai décidé d'assouplir mes règles concernant les objets connectés (qui était : aucun objet connecté ne se connecte à Internet sans que j'en sois personnellement à l'origine). On verra plus tard si j'ai eu tort ou raison, mais dans l'absolu, une connexion Internet et un téléphone portable sont indispensables pour la configuration initiale du robot.

Cette configuration initiale est censée être facile, mais vu que j'ai un pihole qui tourne sur le réseau, il me bloquait certains domaines utilisés par Ecovacs. Il m'a fallut quelques minutes de stress avant d'y penser mais une fois les domaines whitelistés (j'essayerai de fournir une liste à l'occasion), ça s'est bien passé. Si vous n'avez pas pihole ou un outil du même genre sur le réseau, vous ne devriez avoir aucun mal à terminer la première étape.

Ayant vécu toute ma vie en faisant tout ce que je peux pour ne laisser aucune trace sur le web (parfois avec regret), ça fait un peu bizarre de se dire que là, je laisse la porte ouverte, mais étonnamment, je suis en confiance. Encore une fois, on verra si l'avenir me donne tort ou raison.

Quoiqu'il en soit, il faut créer un compte chez Ecovacs, puis procéder à l'association avec l'aspirateur, ce qui se fait simplement en scannant un QR code (situé sous le capot supérieur magnétique du robot). Cela se fait facilement depuis l'application pendant le processus d'installation.

Cartographie initiale

Après avoir rempli le bac d'eau propre (et oublié de mettre du produit nettoyant), Yiko (c'est son nom officiel) demande à faire une cartographie rapide des locaux. Et en effet, c'est assez rapide, grâce à tous ses capteurs ultra-modernes dopés à l'IA. Lidar, webcam HD et tout le bordel, c'est raccoleur, mais il faut reconnaître que tout cela fonctionne plutôt bien.

Je note que la cartographie initiale, bien que rapide, est aussi très agressive : le robot fonce dans le tas, peu importe le danger. Câbles, vide, panier à linge, il y va à fond. Il faut donc ranger un peu avant de lancer la procédure et ne rien laisser traîner.

Un coup de stress quand je l'ai vu foncer avec confiance vers l'escalier mais il l'a bien détecté, et Yiko n'a pas eu d'expérience de mort imminente.

Les passages suivants (en mode aspiration et/ou serpillère) sont beaucoup, beaucoup plus prudents. Par exemple, si le robot détecte un câble devant lui, il va le contourner plutôt qu'essayer de lui passer dessus. C'est très appréciable, surtout venant d'un Roomba 860 qui lui, emmenait tout sur son passage...

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Cartographie de la maison après un cycle de nettoyage, on peut voir par où est passé (ou pas) le robot

L'application

Déjà, le premier truc qui m'insupporte, c'est l'app pour mobile seulement. Pas d'app avec une meilleure ergonomie pour tablette, alors pour ordinateur de bureau, n'en parlons pas.

Ensuite, comme souvent avec les apps, l'ergonomie est moisie. Ce n'est pas complètement pourri, mais c'est assez peu intuitif. Mais au moins, on peut presque tout faire depuis l'application, il faut juste fouiller dans les options. En particulier, le fuseau horaire qu'il faut régler à la fois pour la base et pour le robot.

Je note quand même qu'en tant que geek parano qui empêche ses robots de faire tout et n'importe quoi, j'ai d'office bloqué un certain nombre de demandes d'accès aux données en provenance de l'application, et notamment la géolocalisation. Rétrospectivement, j'ai peut-être été excessif sans raison, mais je préfère prévenir que guérir. Une fois certaines autorisations accordées, on peut débloquer tout le potentiel de la bête.

Ce qui m'embête toujours, ce sont ces appareils qui réclament des accès à certaines informations (ici le GPS ou le micro et la caméra) sans toutefois préciser le but de ces accès. De but en blanc, l'application de mon robot aspirateur qui me réclame un accès à mes photos, ça me chafouine fortement. Pourtant, la raison est simple et innocente : c'est juste pour stocker les photos prises par l'aspirateur.

De même, je me suis posé la question "pourquoi diable un robot aspirateur embarque une caméra, un micro et tout le nécessaire pour me fliquer ?". Mais une fois que l'on admet que demander une détection des objets (incluant les déjections animales, ce qui est salvateur pour ce genre de produits, mon Roomba 860 en sait quelque chose) sans avoir une caméra est un non-sens et qu'en plus, on peut voir ce que le robot voit en temps réel, on a tendance à se calmer un peu 😁

Donc, comme je le disais, si l'on accorde un peu de confiance à l'application et au robot, on peut découvrir des sections intéressantes dans l'application.

La cartographie initiale a été faite rapidement, le but étant surtout de définir automatiquement les zones du logement, déterminées par les encadrements de porte. Si l'on n'est pas trop bordélique, cette étape se fait avec une étonnante précision, l'application étant même capable de deviner de quelle pièce il s'agit (salle de bain, cuisine, etc.). Les pièces un peu moins bien rangées peuvent être considérées comme deux pièces séparées parce que le robot pense que c'est un encadrement de porte.

Néanmoins, à chaque passage, cette cartographie s'affine, et la représentation en 2D du logement aussi. En plus, après la cartographie initiale, on a aussi accès à une représentation en 3D, avec la possibilité de définir l'emplacement de meubles particuliers (normalement, là encore, correctement détectés par le robot). Cela ouvre la possibilité de lui demander de nettoyer rapidement certaines zones très spécifiques, comme "autour de la table du salon". Notons que l'on peut aussi restreindre temporairement le nettoyage à une zone particulière en la délimitant sur la carte.

Texte alternatif non fourni

Carte en 3D avec quelques repères mobiliers qui servent à indiquer à l'aspirateur où intervenir ponctuellement. Il est possible de rajouter ou modifier les meubles détectés. Ce n'est pas les Sims, mais c'est sympa !

On peut disposer de trois cartes au total, par exemple pour un logement à plusieurs étages, mais la manutention rend cette possibilité virtuellement inutile, à moins de ne vouloir qu'un cycle d'aspiration. Cette remarque est précisément le point qui diffère le X1 du X1e en ma possession : le X1 intègre un réservoir d'eau qui lui évite de retourner régulièrement à la base pour nettoyer les serpillères. Le X1e en étant dépourvu, il pourra s'accomoder de l'absence de station en mode aspiration, mais pas en mode serpillère. C'est là la seule différence avec le X1 vendu environ 200€ plus cher.

Depuis l'application, on peut donc afficher la caméra de l'aspirateur (qui lui permet de reconnaître des obstacles mais qui a d'autres usages que nous verrons plus loin), mais aussi prendre le contrôle du robot. Disons-le tout de suite, ça ne se pilote pas comme un drone, mais en tant que geek, j'aime bien la possibilité de vadrouiller dans la maison avec le point de vue de mon aspirateur, et surtout, sans bouger de mon bureau 😁

Blague à part, cette possibilité s'avère bien pratique dans les - rares - cas où le robot se bloque quelque part. À vrai dire, il n'y a bien que l'étendoir à linge qui lui pose problème, mais on peut définir, sur la carte du logement, des zones où il ne doit jamais aller, ce qui permet d'éviter ce genre de déconvenue. Dans le même esprit, cela permet aussi d'essayer de débloquer manuellement et à distance le robot s'il était incapable de le faire tout seul.

Autre cas d'usage, même si, soyons francs, je pense que ça sera assez rare, la fonction interphone. Il est possible d'établir une communication vocale (et visuelle pour l'un des interlocuteurs) via le robot.

Enfin : la surveillance du domicile. Ma pensée initiale était celle du geek parano : c'est un robot aspirateur, pourquoi diable voudrais-je lui confier la surveillance du domicile ? Mais en fait, ça fait sens dans la mesure où il dispose de toute façon de tout l'équipement pour le faire, et surtout, parce qu'il est mobile. Il peut effectuer des rondes, enregistrer le son et l'image, et on peut consulter tout ça depuis l'application. Du coup, ma parano change de cible : oui mon aspirateur robot peut enregistrer l'image et le son, donc autant s'en servir pour me rassurer quand personne n'est à la maison (une fois tous les dix ans).

Je n'ai pas fait une analyse poussée du trafic réseau initié par le robot ou sa base, mais je sais que les données (photos et vidéos) sont stockées sur des serveurs Amazon. Quoiqu'il arrive, la règle est la même quel que soit le périphérique s'il peut capter des images : on ne se met pas tout nu devant une caméra !

Un point que je n'ai pas abordé parce que j'en fous complètement (pour l'instant), c'est la possibilité de contrôler le robot à la voix ("OK Yiko, nettoie la cuisine", ce genre de choses). Ça peut être utile ponctuellement mais à moins d'un accident, une fois qu'on a défini un programme, je doute que je vais beaucoup me servir des commandes vocales.

L'application offre plein de réglages qu'il est pertinent de visiter, comme le degré d'humidité des lingettes, la puissance d'aspiration, etc. Il faut essayer des combinaisons différentes pour trouver le sweet-spot, c'est-à-dire un équilibre acceptable entre les nuisances sonores, la fréquence d'entretien, la consommation d'eau, etc. Et surtout : activer l'IA pour la détection des déjections afin que le robot les évite...

Entretien

On a fait un grand bon en avant en terme d'entretien, mais c'est aussi dû à la forte montée en gamme. La base ne sert plus seulement à recharger la batterie du robot : c'est sa propre station-service.

On y trouve un bac pour l'eau propre (qu'il vaut mieux additionner de produit nettoyant...), un bac pour l'eau sale, un tiroir à accessoires entre les deux (où se trouve une brosse fournie pour nettoyer manuellement et occasionnellement le robot et sa base, ainsi qu'un emplacement pour un flacon de solution de nettoyage à acheter séparément), et un tiroir pour le sac à poussières.

Pendant un cycle de lavage, le robot retourne régulièrement à la base pour nettoyer ses serpillères et y redéposer de l'eau propre. Lorsque son bac à poussière interne est plein, il retourne à la base pour le vider. À chaque fois, il reprend "évidemment" le programme là où il s'est arrêté.

Du coup, l'entretien manuel est assez limité, et simplifié au maximum. On remplit le bac d'eau propre en y ajoutant deux bouchons de solution de nettoyage, on vide le bac d'eau sale et on le rince, et on vide le sac à poussière avant d'en remettre un autre. Il n'y a pas de règle absolue valable pour tout le monde, mais le Deebot semble vraiment efficient.

A priori, le sac à poussières devrait tenir deux ou trois mois, le bidon d'un litre de solution de nettoyage pourrait bien tenir un an. J'ai acheté des serpillères et des sacs supplémentaires et le kit d'accessoires comprenant les brossettes latérales et le cylindre principal, mais à l'heure actuelle, j'ignore complètement quand je vais en avoir besoin. En tous cas, je suis davantage en confiance avec le Deebot qu'avec mon ancien Roomba.

À noter qu'en fin de cycle, la base nettoie les serpillères et les sèche à l'air chaud. Une odeur d'électronique chaude se dégage alors de la station, une odeur qui m'est très agréable mais qui en dérangera peut-être d'autres. En tout cas, pas de quoi s'alarmer, c'est normal (et désactivable même si je ne vois pas pourquoi on voudrait le faire). Ce processus est censé améliorer la durée de vie des serpillères, et j'ai tendance à le croire.

On notera également que les serpillères peuvent être lavées en machine après avoir été désolidarisées du pignon aimanté. Un bon point si, comme moi, vous n'aimez pas les trucs jetables...

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Le dessous du robot. © Ecovacs

Efficacité

On n'a rien sans rien : n'espérez pas que tout soit parfaitement clean si vous n'êtes pas d'abord allé dans les réglages pour trouver ce qui vous sied le mieux. En ce qui me concerne, les réglages "moyens" me conviennent parfaitement.

On ne va pas se mentir : il y aura toujours des taches que le robot sera incapable de faire disparaître. Et râler avec des phrases du genre "Gnagnagna, pour le prix que je l'ai payé, ça doit être parfait", ça ne changera rien aux lois de la physique : la pression exercée au sol par le robot ne pourra jamais égaler celle exercée par un humain. Donc, pour ces quelques taches tenaces, on se gardera un balais et une serpillère au cas où. Au même titre qu'on gardera un aspirateur conventionnel pour faire les finitions qu'un robot ne peut pas faire. Et on arrête de faire les enfants gâtés.

Bruit

Quelques mots concernant le bruit :

  • je n'ai pas tellement de point de référence, hormis les aspirateurs conventionnels et le Roomba 860
  • ma sensibilité n'est pas la vôtre
  • les bruits émis par le robot ou la station sont similaires à ceux produits par une machine à café

Cela étant dit, j'estime le Deebot X1 silencieux, au point qu'il m'est déjà arrivé de pouvoir faire une sieste pendant qu'il travaillait.

Deux opérations sont plus bruyantes que le robot en fonctionnement :

  • le nettoyage des serpillères, mais c'est vraiment discret (un peu comme l'eau pompée par une machine à café)
  • le vidage du bac à poussières vers la base, qui est vraiment bruyant mais ne dure que quelques secondes (un peu comme le broyage du café opéré par un percolateur), une fois de temps en temps (peut-être deux fois par semaine, en fin de cycle de lavage)

Rien n'est fait en dehors des cycles de lavage, donc pas de risque d'être réveillé en pleine nuit.

En outre, le robot peut nous parler pour nous informer de ses états normaux ou anormaux. Rien de nouveau cela dit, le Roomba 860 le faisait déjà.

Autres observations

Quand on affiche le flux de la caméra, on se rend compte qu'elle est assez versatile, et capable de s'adapter à des zones très sombres. Certains trouveront ça gadget, moi je trouve fascinant de pouvoir explorer tous les recoins de ma maison avec un nouveau point de vue. Dans tous les cas, c'est très utile à la reconnaissance de son environnement, donc ça me semble être une excellente chose.

Un point que je n'ai pas encore abordé c'est l'esthétique de l'ensemble. Il faut savoir que la base est énorme, pour qui n'est pas habitué. Ce n'est clairement pas un robot fait pour les volumes restreints et les petits appartements. Je pense que pour de telles configuration, il existe d'autres références plus adaptées et moins chères que le X1. Il faut prévoir de la place autour de la station, et surtout, devant pour éviter que le robot peine à s'insérer dans le "vaisseau-mère", bien que, sur ce point aussi, des progrès significatifs ont été réalisés.

Les finitions sont excellentes, l'esthétique est assez classe pour un robot d'entretien, et il ne jure pas dans son environnement. Il ne donne pas l'impression d'un outil mais d'un produit ménager classieux. Néanmoins, le colori blanc brillant de l'aspirateur est évidemment très salissant. Je m'en doutais, et c'est un fait, mais n'étant pas porté sur l'aspect visuel plus que ça, je m'en fous un peu. Ce qui compte pour moi, c'est que la maison soit propre, et qu'il me demande le moins d'entretien possible, et pour le moment, le contrat est rempli.

En ce qui concerne ses caractéristiques énergétiques, je suis très satisfait. Sorti du carton, sa batterie était à 60% environ, j'ai pu faire la cartographie rapide de la maison et un premier passage aspirateur + serpillère sans problème. J'ai du toutefois attendre une charge complète avant de commencer à jouer avec le flux vidéo, le contrôle manuel de l'aspirateur, etc.

Après ça, il vient à bout assez facilement de nos 100m², avec le flux vidéo activé en permanence pendant le cycle de nettoyage (toujours aspiration + serpillère) puisqu'il lui reste un peu plus de la moitié de sa batterie à la fin du cycle. Il faut cependant garder à l'esprit que ça dépend réellement de plusieurs facteurs : les réglages évidemment, mais aussi le type de sol. Chez nous, l'environnement est idéal pour un robot : la maison est 100% carelée, pas de tapis ni de moquette, open-space à 60% de sa surface, et il n'y a rien à escalader. Il me semble évident que dans d'autres configurations d'intérieur, la batterie sera davantage sollicitée.

On peut définir des barrières virtuelles. C'est une possibilité très utile et pratique, qui manquait réellement au Roomba 860 (et qui se payait puisqu'il fallait acheter une barrière infrarouge). Là, on peut définir des murs virtuels que le robot ne franchira jamais.

J'apprécie la mise à disposition de diverses pièces détachées, en sus évidemment des brosses et du cylindre principal. Le prix est relativement élevé, mais il faut le relativiser en se disant qu'on ne va pas changer ces pièces tous les six mois (ni même tous les ans, probablement), et que tout respire la qualité. L'indice de réparabilité de 8/10, quoiqu'on en pense, inspire confiance quant à la durée de vie potentielle du robot et de sa base.

Conclusion

Pour commencer, ce robot aspirateur m'aide à soigner ma paranoïa de geek. J'ai fait certaines concessions, la plus importante étant de me passer d'une application non-mobile, et je réalise que ce n'est pas si grave que ça. J'ai conscience des implications, des origines et des conséquences de ce que j'ai autorisé, et j'accorde une certaine confiance à Ecovacs, à eux maintenant de me prouver que j'ai bien fait. Notez cependant que je cherche déjà des idées pour prendre totalement possession du logiciel afin d'éviter que le robot ou la base ne communique trop avec l'extérieur, et que ce que j'ai trouvé est assez rassurant puisque basé sur des protocoles standards (HTTP et XMPP/MQTT, en substance).

Ensuite, à date, je suis pleinement satisfait de cet achat. Certes, c'est une dépense conséquente, mais c'est à ça que sert l'argent : à se payer du confort. La maison est propre en permanence, la consommation d'eau est maîtrisée (ce qui n'est pas le cas quand on nettoie manuellement). L'impact sur le moral est énorme, le gain temporel est significatif, sans compter les avantages intrinsèques à un logement propre et sain (surtout quand vous avez des allergies comme mon épouse).

J'ai toutefois quelques idées d'améliorations pour de futurs assistants ménagers, comme un pilotage amélioré où l'on pourrait activer ou désactiver la serpillère ou l'aspirateur en temps réel, l'approvisionnement et la vidange de l'eau via les canalisations (comme une machine à laver) avec un unique réservoir que l'on remplirait de solution de nettoyage (ou sur lequel on clipserait simplement une bouteille), ou encore la possibilité d'auto-héberger le logiciel qui pilote tout ça...

Au final, mise à part l'application, je suis emballé par le Deebot X1e. Le rapport qualité-prix me semble tout à fait convenable. Il y en aura toujours pour dire que c'est trop cher, mais je pense être réaliste en disant que le prix de la prestation proposée est excellent, et surtout, encore une fois, qu'on n'a rien sans rien. La conception est excellente, la navigation et la reconnaissance d'objets me semble tout à fait convaincantes, le nettoyage est efficace et efficient, la batterie me semble suffisante pour nettoyer correctement le sol de la maison, il n'y a vraiment que l'application mobile qui soit un peu en retrait mais par rapport à d'autres tests parus sur Internet, j'ai l'impression qu'elle a déjà été significativement améliorée depuis la sortie du robot il y a quelques mois.

Bref, je valide !